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Paris – Roubaix VTT 2013 (ou presque) – 2ème partie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est parti, le départ est cadencé par vagues. On voit la trace verte PR qui balise le parcours.

Un petit tour d’échauffement permet de visiter le site.

Les choses sérieuses commencent ici, même si de nombreux participants dont votre serviteur s’économisent en empruntant le bas côté en cendrée.

Premier demi tour, toutes les flèches vertes ne mènent pas à Roubaix. Seuls les signes PR sont valides. Le cycliste en brevet étant facilement moutonnier, plusieurs sont entraînés dans les errements d’un groupe et doivent rebrousser chemin.

Le ciel s’est couvert et un vent soutenu et frais contrarie la progression.

Chemins de terre et secteurs pavés s’enchaînent.

Premier ravitaillement de Marchiennes, l’approvisionnement est fluide malgré le flux de convives.

C’est reparti vers Faumont.

On approche de Mons en Pévèle, certains ont en déjà leur content et optent pour un raccourci d’une quinzaine de kilomètres en coupant la boucle faite par le circuit à cet endroit, quitte à se priver du ravitaillement de Faumont.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ravitaillement de Faumont, moins enneigé que pour le Chicon Bike Tour (Cf. les archives de janvier 2013). Les uns se restaurent, d’autres en profitent pour donner des nouvelles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l’assaut de Mons en Pévèle, alors que se dessine une franche éclaircie. Disposant encore de mes deux mains, je photographie en roulant.

Dernière photo… pour ce brevet.

Tronçon fatal.

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Paris – Roubaix VTT 2013 (ou presque) – 1ére partie

Eclaircies et vent favorable, le dernier tiers du parcours s’annonçait prometteur…

Paris Roubaix VTT est presque Paris Roubaix puisque le départ se situe en fait à Wallers. Ce le fut doublement pour moi car, victime d’une nouvelle chute, un poignet cassé me fera stopper au kilomètre 80.

Tout s’annonçait pourtant bien, le temps froid et parfois humide du matin laissait place à de belles éclaircies, les secteurs pavés, fourche télescopique, aidant étaient bien moins éprouvants qu’en vélo de route, pas de crevaison, le vent d’ouest promettait désormais d’être nettement favorable jusqu’à l’arrivée et je ressentais les effets bénéfiques de mes dernières escapades dont je n’ai pas eu le temps de rendre compte.

Et puis, sur un secteur pavé roulant, un énorme trou au milieu de la chaussée que seul un cercle vert sur son périmètre permettait d’identifier. En voulant l’éviter au dernier moment ma roue avant a du riper sur bord et ce fut la chute avec un poignet vite douloureux et enflé.

Au même endroit, est allongé un autre participant qui est tombé, suite a un ralentissement subit d’un groupe qui le précédait en raison du trou, le genou ouvert. Les secours ayant appelés via le numéro d’urgence indiqué par les organisateurs je décide de les attendre. Ceux-ci mettront un certain temps à venir, ayant du mal à nous localiser. En définitive ils seront quasi impuissants car ils ne peuvent transporter de blessés et appelleront les pompiers qui interviendront rapidement. Comme par ailleurs rien n’est prévu pour rapatrier les vélos et que je ne souffre pas trop, je préfère rejoindre à pied Pont à Marcq, qui n’est distant que d’un gros kilomètre, et demander à ma femme de venir me chercher. Cette fois, pas de tergiversation, direction les urgences.

Poignet fracturé avec déplacement, je suis reparti, après ma chute de septembre, pour une période d’ abstinence de plusieurs mois. Je me demandais en roulant comment j’allais rattraper mon retard dans la mise en ligne de mes récentes sorties, il y avait sans doute d’autres solutions.

Ce que je retiens de cette expérience, outre le fait que dès que c’est un peu sérieux il vaut mieux appeler directement le SDIS, c’est la difficulté de sécuriser le lieu d’un accident. Les trois compagnons de route du blessé tentaient de prévenir les autres cyclistes qui arrivaient à bonne allure en vain. Soit ceux-ci ne tenaient aucun compte de leurs gestes et continuaient tout droit ( ce qu’en fait j’aurais du faire), soit ils les regardaient et ne faisaient pas attention à la chaussée, soit encore ils les traitaient de noms d’oiseaux au motif qu’ils restaient au milieu de la chaussée. Comble de l’injustice, quand lassés de l’inutilité de leurs efforts ceux-ci cessaient de prévenir, il se faisaient alors agonir pour ne pas l’avoir fait.

Sans doute un positionnement plus en amont aurait été plus efficace et plus prudent car d’autres cyclistes auraient pu chuter sur le blessé. La revue de la FFCT « Cyclotourisme » avait rendu compte dans un numéro de 2011 ou 2012 de l’initiative d’une fédération ou d’un club afin d’initier ses membres à la gestion d’une telle situation. Cela me paraît fort utile.

Sinon, pour en revenir au parcours lui même, ou au moins ce que j’en ai pratiqué, il est très varié, alternant secteurs pavés, chemins forestiers et agricoles, sentiers et quelques tronçons de liaison sur route. Les ravitaillements sont abondants et suffisamment dotés en bénévoles pour éviter des files d’attente.

A faire donc… mais avec prudence.

Vous pouvez retrouver le tracé sur Open Runner.

http://www.openrunner.com/index.php?id=2030440

Le reportage photo de ce presque Paris Roubaix VTT.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5h00 du matin, bus et remorques sont au rendez-vous.

Pointage des inscrits pour le départ en bus.

Le chargement des vélos débute sans tarder.

Le jour point sur le vélodrome alors que nous démarrons.

Un ciel provisoirement bleu nous attend à Wallers.

Premier entré, dernier sorti. Il faut attendre en se croisant les bras, cela aide à se réchauffer.

Derniers préparatifs.

Conversation avec les riverains.

Ceux-ci ont déjà récupéré leur plaque de cadre et sont prêts à partir.

Une distribution bien organisée.

Ma plaque est mise.

La première vague est partie et achève son tour du site, prologue à la randonnée.

Pendant ce temps d’autres en sont à faire tamponner leur carte de route.

Fin de la première partie.

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Mouveaux 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 On guette en vain des signes printanniers

Temps froid mais enfin ensoleillé, un peu de chaleur dans un printemps glacé. Le temps des cerises paraît encore lointain mais il y a du mieux. Ce matin, le soleil venait nous chauffer le dos alors que nous roulions en direction des Monts des Flandres sous un ciel parfaitement dégagé, tout au moins en début de matinée.

Cette amélioration aura eu des effets sur la fréquentation. Alors que démarrais, je croisai des pelotons fournis arrivant à bonne allure.

Le circuit de 95 km emprunte des routes champêtres qui, traversant le Ferrain, nous amènent vers les Monts des Flandres puis, après un détour par les Weppes, nous ramènent vers la métropole Lilloise.

Le parcours ne présente pas de réelle difficulté, la seule ascension significative étant celle du Monteberg. Le vent, soutenu en seconde partie de matinée, viendra jouer les troubles fêtes, marquant son opposition quasi systématique à mi-route.

Il fallait également être attentif à la route, car les chaussées portaient en de nombreux endroits les stigmates des gels hivernaux. Les abords de Wulverghem auront été le lieu de crevaisons en série, faute pour certains d’avoir su éviter des trous. Je viendrai en aide à un cycliste distrait ou imprévoyant qui, non content d’oublier sa pompe, s’était muni d’une chambre à air de rechange dont la valve était trop courte. Avec deux beaux pincements latéraux, nous n’arrivâmes pas davantage à réparer la chambre crevée. Je l’abandonnai finalement à son triste sort, l’appel à une bonne âme susceptible de venir le chercher restant la seule solution.

La partie française est balisée d’un M bleu à partir du Centre Pierre de Coubertin. La partie belge, réglementation oblige, comportait une signalisation verticale. Il vous faudra donc faire votre propre route, si d’aventure vous entreprenez ce circuit.

Un indice, le parcours rejoint le territoire français à Bailleul par la rue de Neuve Eglise.

Les grandes indications sont les suivantes :

Mouveaux, Bondues, Linselles, Comines, Deulemont, Warneton, Ploegsteert, Neuve Eglise, Bailleul, Steenwerck, Erquinghem sur la Lys, Fleurbaix, Bois Grenier, Radinghem, Ennetières, Premesques, Pérenchies, Lompret, Verlinghem, Wambrechies, Linselles, Bondues, Mouvaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un accueil chaleureux.

Conciliabules avant le départ.

Malgré le soleil il fait encore frais et l’herbe des bas côtés atteste des gelées nocturnes

Paysage du Ferrain. Champs et ville s’entremêlent.

Un peu avant Wulverghem, la chaussée endommagée causera des crevaisons.

La route de Neuve Eglise, on retrouve la France et le marquage au sol.

Arrivées au ravitaillement.

Menthe ou pêche, le choix est appréciable.

Dernière montée avant Ennetières en Weppes.

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Rallye des Lilas – Wambrechies 2013

 

 

 

 

 

 Un parcours champêtre aux marches de la Métropole Lilloise.

L’hiver faisait des heures sup pour ce Rallye des Lilas, vivement le temps du muguet et celui des cerises.

Me venait à l’esprit, franchie la porte de la maison, le reportage entendu quelques minutes plus tôt dans lequel le journaliste avec des accents quasi hugoliens décrivait l’enfer promis aux forçats de la formule 1 en Malaisie, avec une température dans l’habitacle de 50 °C. Il y avait bien 50°C d’écart ce matin et sans doute plus en termes de température ressentie entre la Malaisie et Wambrechies, point de départ cette randonnée dominicale. Un vent du nord-est assez soutenu amplifiait en effet le froid déjà assez vif.

Les organisateurs avaient opté pour une salle plus grande que celle utilisée les années précédentes. Sans connaître une complète désaffection, les chalands semblaient cependant moins nombreux qu’à l’habitude.

Décidément ce début de saison n’est pas très faste pour les organisateurs de brevets.

Parti sur le 90 km, ayant temporairement perdu la trace, je raterai la bifurcation et me retrouverai sur le circuit de 60 km. Ceci finalement se révélera un mal pour un bien, en tout cas pour mes pieds complètement gelés.

Pour peu qu’un rayon de soleil vienne vous réchauffer et égayer les paysages, je vous conseille cet itinéraire qui emprunte en grande partie de petites routes entre Ferrain et Weppes dans une ambiance rurale, à deux pas de la ville.

La balisage est constitué d’un L Vert au départ de la place De Gaulle à Wambrechies.

L’itinéraire étant le même je pense que l’an dernier, vous pouvez en retrouver une photo dans les archives de mars 2012.

Quelques rares photos :

 

 

 

 

 

 

 

 

 L’église de Warneton en arrière plan.

Pas de gros pelotons. Etaient-ils à Roubaix ou au chaud sous leur couette ?

Certains qui l’avaient quittée étaient néanmoins bien couverts… mais sans casque !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Il fallait de l’abnégation pour tenir le stand de ravitaillement.