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Orchies – Boulogne 2012

Accueil chaleureux à Orchies

C’était un des moments attendus de la saison cyclotouriste que cet Orchies – Boulogne, en avant première de la troisième étape du Tour. L’évènement fut à la hauteur de mes espérances.

Départ de Lille vers Orchies à 5h30. Enfin un temps estival qui permet de partir aux petites heures en maillot. Le vent de face annoncé n’était pas aussi prononcé que je le craignais et j’arrive sur la place de la Mairie bien à l’avance. Les banques d’accueil sont largement dotées en bénévoles et les inscriptions sont fluides et rapides.

7h00, heure officielle de départ, je m’élance.

Le parcours jusque Aire sur la Lys, lieu du deuxième contrôle, est très roulant, d’autant que nous bénéficions d’un vent plutôt favorable dans notre remontée vers le nord. On rejoint dans un premier temps la vallée de la Lys, par le Pévèle, le Carembault puis les Weppes, négligeant Mons en Pévèle jugé peut-être indigne d’une mise en bouche au regard des dénivelés qui nous attendent. A La Gorgue, on suit alors la vallée de la Lys.

L’arrivée à Aire sur La Lys, sous un ciel franchement menaçant me conduit à passer sans m’attarder sur la Grand place, pourtant digne d’intérêt avec ses demeures pour certaines du dix-septième siècle. Pleuvra, pleuvra pas ?

Je repars pour trente cinq kilomètres avant le prochain ravitaillement. Le profil altimétrique change rapidement alors que nous avons le vent de face. A rouler seul, ma moyenne s’en ressent. J’ai du mal à trouver une position confortable et arrive à Blerquin m’interrogeant sur ma capacité à terminer l’étape compte tenu de la dernière partie, qui s’annonce plus corsée.

Je commence à en avoir assez du sucré et mange un des sandwichs que je me suis préparé.

La section suivante sera finalement moins pénible et parviens à Samer, bénéficiant d’une éclaircie qui me permet de voir la ville sous un jour plus riant que lors de Lille Hardelot. Quelques photos de la Grand Place avant de repartir, avec le Haut Pichot comme première difficulté. J’ai l’impression de l’avoir franchi plus facilement que la fois précédente même si j’arrive au sommet le souffle court. La succession de montées et descentes qui suit prendrait presque un tour routinier. Je sollicite fréquemment mon troisième plateau, mais passe.

Arrivé à Saint Léonard, je me dis que tout va bien. Plus que vingt kilomètres et je parviens à garder un bon rythme, suivant à distance un groupe de cinq cyclos. Un changement de direction à angle droit nous placera, en quelques tours de roue à peine, droit dans la pente d’une côte que l’on peut qualifier de raide. Je suis très vite sur petit plateau, grand pignon (oui je sais, je devrais plutôt m’exprimer en nombre de dents mais il faudrait que je descende les compter à la cave, n’ayant pas vraiment intégré ces données).

Je termine en danseuse, le coeur battant la chamade. Une faux plat montant permet de reprendre souffle tout en offrant une belle perspective sur un viaduc, avant d’enchaîner sur une nouvelle portion montante, longue mais nettement moins pentue suivie d’une grisante descente sur une route très peu fréquentée.

Nous n’en aurons pas encore fini avec les côtes. Nous attend le franchissement du Mont Lambert, côte de troisième catégorie, 1 800 mètres d’ascension et un dénivelé de 135 mètres.

Arrivés au sommet, alors qu’une longue ligne droite semble conduire vers l’arrivée, nous prenons à gauche pour un dernier détour. Descente ou presque au niveau de la mer pour un final s’achevant par une côte de 700 mètres à 7%.

Ouf, j’en ai terminé !

C’est sûr, je visionnerai l’étape du tour de mardi avec un autre regard.

Merci aux bénévoles du CC ORCHIES, O.S.A. Cyclo AIRE SUR LA LYS, US SAMER et SAINT MARTIN BOULOGNE Léo Lagrange pour cette organisation sans faille.

Epilogue : J’ai regardé l’étape, je n’ai pas trop été surpris de l’aisance avec laquelle les coureurs franchissaient les pentes sur lesquelles j’avançais en ahanant il y a trois jours. Mais ce qui m’a le plus époustouflé c’est le sprint dans la côte finale, le dépassement dans le virage est impressionnant.

Vous pouvez retrouver le parcours sur Openrunner.

http://www.openrunner.com/index.php?id=1361992

Vous pouvez également suivre les traces oranges constituées d’un O surmonté d’une flèche. Attention, à Aire sur la Lys le fléchage peint est interrompu et a été remplacé par des flèches en papier collées sur le sol, qui ne tiendront pas longtemps.

Quelques photos. La distance et le vent contraire un temps souvent gris à partir du milieu de la matinée auront freinée mon ardeur photographique. Quelques souvenirs néanmoins.

 Une partie des nombreux bénévoles qui ont permis la réalisation de cette randonnée à un tarif très abordable.

Je profite de mon avance avant le départ pour revenir sur mes pas et photographier une enseigne peinte, une des mes thèmes picturaux de l’année

Certains attendent sagement l’heure officielle, d’autres sont déjà partis

Une autre enseigne originale

Plusieurs villes ont conçu des décorations spéciales Tour, ici Sainghin en Weppes.

Brique, bière et vélo.

Mais ou était-ce ? Saint Venant ?

 

La place de Samer sous le soleil exactement.

Au sommet du Haut Pichot, des cyclos (?) facétieux ont exprimé leur ressenti.

Contemplation en attendant un coéquipier qui peine encore dans la montée.

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La Ronde des copains, Haubourdin 2012

« Going up the country » chantaient les Canned Heat (oui je sais cela ne date pas d’hier) (1)

Le temps de la veille, les prévisions météo maussades et les 7°c de température extérieure, laissaient attendre le pire en partant vers Haubourdin pour la balade des copains organisée par le CYCLO CLUB LES COPAINS CARGILL d’Haubourdin. Le pire ne se produisit pas et l’on a pu croire l’espace d’une fraction de seconde qu’une éclaircie s’amorçait. Il ne fallait quand même pas trop en demander et l’absence de pluie fut déjà appréciable.

Départ donc vers 7h30 avec un itinéraire de départ différent. Je n’ai pas envie de passer par le centre et devoir slalomer entre les bris de verre, même si la pluie nocturne a sans doute limité les libations en plein air. J’opte donc pour le boulevard Louis XIV puis le boulevard Montebello. Emprunter ces longues artères arborées en l’absence de circulation est vraiment plaisant.

Boulevard de Metz, je remarque un long mur peint et le nouveau bâtiment des archives départementales. Il faudra que je revienne.

Pour une fois, non seulement je ne m’égare pas en me rendant au lieu de départ mais je sers de guide à deux cyclos. Sur place, de nombreux groupes sont déjà prêts à partir.

Départ avec un vent plutôt favorable qui incite à doser prudemment son effort en prévision des inévitables changements de direction.

Je l’ai souvent observé, le fait d’enchaîner différemment certains tronçons ou de les parcourir en sens inverse contribue à renouveler les circuits en en modifiant la vision habituelle. Ce fut le cas, en tous cas pour moi, avec l’itinéraire proposé et la découverte d’un monument aux morts, de fermes ou de maisons originales …

La grisaille ambiante n’était pas propice aux photos mais je profiterai d’un temps plus ensoleillé pour refaire cette boucle que je conseille et profiter pleinement des paysages.

L’itinéraire est le suivant : Haubourdin, D 241, Emmerin, Ancoisne, D 62, Bac à Wavrin, Gondecourt, D 147, Carnin, Camphin en Carembault, Ennecourt, Wahagnies, D 254, D 54, Ostricourt, Leforest, Moncheaux, Secmont, Le Boujon, La Picterie, Bersée, La Verderie, Mérignies, Drumez, Petit Attiches, Leu Pindu, Phalempin, Wachemy, Gondecourt, Houplin, Noyelles, Bois Emmerin, Haubourdin

La circuit est balisé par un C rose surmonté d’une flèche. Départ rue du Maréchal Joffre.

(1) Bien que farouche défenseur de la langue française, je préfère cela à l’affligeant « Allez hop tout le monde à la campagne » de Charlotte Julian. Si vous voulez comparer, vous trouverez des vidéos de ces deux chansons sur Youtube.

Printemps tardif, crevaison précoce

Les cyclos de Wavrin arrivent en nombre.

Non ce n’est pas le jour des encombrants.

La Picterie, traditionnel lieu de ravitaillement.

Puisqu’on vous dit que c’est le printemps.

Bel attelage.

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Randonnée Santoise 2011

Après une très courte nuit et un temps incontestablement humide, il m’a fallu un peu lutter pour ne pas céder à la tentation de me recoucher. Mais après deux dimanches sans vélo et la perspective de Lille Valjoly dans deux semaines, il s’agissait de ne pas mollir.

C’est sous un crachin assez dense que j’enfourchai mon vélo. Seules des considérations d’ordre hydrologique m’empêchaient d’adresser au ciel mes imprécations pour ce foutu temps, tout en me réservant le droit de revenir sur ma retenue si ce rafraîchissement venait à se prolonger.

Traversant le centre ville, je renoue avec la rencontre des derniers noctambules attardés devant la friterie en face de la gare, ceux descendant la rue Gambetta la démarche hésitante. La faible circulation laissant croire aux piétons qu’ils peuvent disposer librement de la chaussée, il faut redoubler de vigilance, ce d’autant que certains souffrent d’une altération temporaire de leurs perceptions sensorielles.

Je longe le marché de Wazemmes où flottent déjà des odeurs de poulet rôti qui viennent heurter le souvenir de mon petit déjeuner encore proche. Les fleuristes se sont levés tôt en ce dimanche de fête des mères et les devantures sont déjà bien garnies.

A Loos, la pluie a pratiquement cessé, seul le vent demeure soutenu. C’est sans difficulté, même si comme d’habitude je n’ai pas réussi à suivre l’itinéraire programmé, que j’arrive à Santes, point de départ du brevet organisé par l’association cyclo santoise.

Le parcours le plus long, 100 km annoncés mais en fait un peu plus court, est composé de plusieurs boucles qui traversent Carembaut et Pévèle. Les lieux sont connus mais, partant plus à l’ouest de la métropole, le sens de circulation est parfois différent des brevets de la banlieue Est, ce qui, l’air de rien, renouvelle le paysage.

Côté météo le temps fut finalement sec mais de fortes rafales de vent subsistèrent toute la matinée. Heureusement il nous était plus favorable dans les trente (et un peu plus) kilomètres terminaux.

Faute d’avoir préparé mon appareil photo la veille et ne voulant pas réveiller tout le monde en le cherchant, je suis parti sans. Donc, pas de photo de la carte des circuits affichée par les organisateurs. A défaut, voici les grandes lignes du parcours de 100 km.

Santes, Ancolie, Houplin, Gondecourt, Carnin, Camphin, Ennecourt, Wahagnies, Thumerie, Mons-en-Pévèle, (Vincourt), Bersée, (La Broderie), (Ricarderie), Wattines, (Coqueries), Templeuve, Genech, (La croix), (Ouvignies), (Coquerie),Auch-lez-orchies, (Le Hem), (Bourgade), Faumont, Moncheaux, Mons-en-Pévèle, drève du Plouich, Phalempin, Chemy, Gondecourt, Allennes-les-marais, Wavrin, Santes.

Le parcours est marqué d’un S Orange surmonté d’une flèche (à ne pas confondre avec le S vert qui lui trace le brevet de Phalempin si ma mémoire est bonne) à partir de l’intersection de la rue Koenig et de la rue du Général de Gaulle.

A défaut de photos, voici un petit refrain composé en pédalant. Vous découvrirez l’air sans peine (attention ce n’est pas le refrain mais le couplet)

Si la pluie ce-ssa c’est normal e

C’est qu’le vent soufflait en rafal e

Mais à part ça, malgré la forte bise

Tout allait bien, tout allait bien.