Après une très courte nuit et un temps incontestablement humide, il m’a fallu un peu lutter pour ne pas céder à la tentation de me recoucher. Mais après deux dimanches sans vélo et la perspective de Lille Valjoly dans deux semaines, il s’agissait de ne pas mollir.
C’est sous un crachin assez dense que j’enfourchai mon vélo. Seules des considérations d’ordre hydrologique m’empêchaient d’adresser au ciel mes imprécations pour ce foutu temps, tout en me réservant le droit de revenir sur ma retenue si ce rafraîchissement venait à se prolonger.
Traversant le centre ville, je renoue avec la rencontre des derniers noctambules attardés devant la friterie en face de la gare, ceux descendant la rue Gambetta la démarche hésitante. La faible circulation laissant croire aux piétons qu’ils peuvent disposer librement de la chaussée, il faut redoubler de vigilance, ce d’autant que certains souffrent d’une altération temporaire de leurs perceptions sensorielles.
Je longe le marché de Wazemmes où flottent déjà des odeurs de poulet rôti qui viennent heurter le souvenir de mon petit déjeuner encore proche. Les fleuristes se sont levés tôt en ce dimanche de fête des mères et les devantures sont déjà bien garnies.
A Loos, la pluie a pratiquement cessé, seul le vent demeure soutenu. C’est sans difficulté, même si comme d’habitude je n’ai pas réussi à suivre l’itinéraire programmé, que j’arrive à Santes, point de départ du brevet organisé par l’association cyclo santoise.
Le parcours le plus long, 100 km annoncés mais en fait un peu plus court, est composé de plusieurs boucles qui traversent Carembaut et Pévèle. Les lieux sont connus mais, partant plus à l’ouest de la métropole, le sens de circulation est parfois différent des brevets de la banlieue Est, ce qui, l’air de rien, renouvelle le paysage.
Côté météo le temps fut finalement sec mais de fortes rafales de vent subsistèrent toute la matinée. Heureusement il nous était plus favorable dans les trente (et un peu plus) kilomètres terminaux.
Faute d’avoir préparé mon appareil photo la veille et ne voulant pas réveiller tout le monde en le cherchant, je suis parti sans. Donc, pas de photo de la carte des circuits affichée par les organisateurs. A défaut, voici les grandes lignes du parcours de 100 km.
Santes, Ancolie, Houplin, Gondecourt, Carnin, Camphin, Ennecourt, Wahagnies, Thumerie, Mons-en-Pévèle, (Vincourt), Bersée, (La Broderie), (Ricarderie), Wattines, (Coqueries), Templeuve, Genech, (La croix), (Ouvignies), (Coquerie),Auch-lez-orchies, (Le Hem), (Bourgade), Faumont, Moncheaux, Mons-en-Pévèle, drève du Plouich, Phalempin, Chemy, Gondecourt, Allennes-les-marais, Wavrin, Santes.
Le parcours est marqué d’un S Orange surmonté d’une flèche (à ne pas confondre avec le S vert qui lui trace le brevet de Phalempin si ma mémoire est bonne) à partir de l’intersection de la rue Koenig et de la rue du Général de Gaulle.
A défaut de photos, voici un petit refrain composé en pédalant. Vous découvrirez l’air sans peine (attention ce n’est pas le refrain mais le couplet)
Si la pluie ce-ssa c’est normal e
C’est qu’le vent soufflait en rafal e
Mais à part ça, malgré la forte bise
Tout allait bien, tout allait bien.
Une réponse sur « Randonnée Santoise 2011 »
Plutôt amusant de tomber sur cet article, au demeurant fort humoristique, car je vais à Santes ce dimanche !
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