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Cyclotourisme VTT

Forêt de Saint Amand les Eaux

Forêt, terril et eau, un résumé des paysages rencontrés

Si je doutais de l’existence de l’inconscient les préparatifs de ma randonnée de ce dernier dimanche étaient là pour me convaincre du contraire. Je ne préciserai pas les raisons qui auraient pu me conduire à rater mon train, toujours est-il qu’une succession d’évènements ont failli faire en sorte que cela se produisît.

Hésitant entre un parcours route ou VTT, je recherchai en vain les topos du Conseil général. Ayant trouvé au hasard de mes recherches une carte détaillée de parcours dans la forêt de Saint Amand, j’optai finalement pour cette destination, déjà envisagée la veille.

Commença alors la quête de mon appareil photo qui m’occupa également un certain temps. Puis poursuivant la confection de mon sac, impossible de trouver la carte examinée quelques minutes auparavant. Examen attentif des environs, du rayonnage de la bibliothèque où je l’avais trouvée. Chou blanc. Finalement je m’apercevrai qu’elle était déjà rangée dans mon sac où je l’avais placée dans une pochette avec une carte IGN.

Me voilà presque prêt, il ne me reste plus qu’ à enfiler mes chaussures… qui ne sont bien sûr pas là où je les croyais. Nouvelles errances dans la cave pour les repérer, sans succès. Heureusement, mon ancienne pratique de la course sur route conjuguée à une manie de tout garder « au cas où » font que la cave regorge de vieilles paires de chaussures de sport. En désespoir de cause, je saisis la première qui se présenta et filai vers la gare. Il n’y avait pas foule au guichet et je pus aisément renouveler ma carte Grand TER et prendre mon billet.

Le soleil bien que timide était présent et, sitôt quitté la ville, faisait chatoyer les premiers chatons, prémices de printemps.

Parvenu à Saint Amand c’est sans difficulté que je rejoignis un des itinéraires qui traversent la forêt, à hauteur du complexe sportif Notre-Dame d’Amour.

De là, de multiples possibilités de parcours sont offertes suivant des itinéraires balisés (1) ou, au contraire, laissant libre cours à l’improvisation.

Longues lignes droites terreuses ou pavées, chemins plus tortueux et accidentés, il est facile de passer de l’un à l’autre et de composer des boucles. Le balisage est inégal et si l’on veut suivre un itinéraire précis, une carte détaillée est utile.

Les terrils qui bordent la forêt et pour certains accessibles à vélo, offrent d’autres sensations et d’autres ambiances. Vue à 360° assurée au sommet.

Au départ de la Maison de la Forêt à Raismes, un circuit pédestre permet de découvrir le terril Sabatier et son environnement.

Une destination familiale, la distance n’est que de trois kilomètres entre la gare et la forêt (prendre la D 169B en direction de Valenciennes). Il existe un itinéraire spécial vélo que j’ai emprunté au retour mais que je n’avais pas identifié à l’aller et qui conduit de la forêt à la gare. Je n’ai pas réussi pour l’instant à en retrouver un tracé précis.

(1) Vous pouvez trouver un des itinéraires dans les fiches A VTT dans le Nord (Fiche n°12 : Circuit de l’étoile de Cernay et des bruyères)

L’œil toujours attiré par les vestiges d’enseignes peintes

Plusieurs circuits sont proposés dont la qualité du balisage est inégale.

La nature des terrains rencontrés est variée, chemin forestier…

Drève pavée

Remblai.

Les paysages et les ambiances le sont également.

La carte utilisée

Les numéros de parcelles qui y figurent permettent de se repérer

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Brevet Cyclotourisme VTT

Chicon bike tour – Faumont 2013

Le Chicon bike tour 2013, j’y étais. J’en apporte la preuve grâce à l’obligeance d’un participant qui me voyant prendre ma plaque de cadre en photo, m’a proposé de me photographier

De mémoire d’organisateur on avait pas vu cela en trente ans de club. La neige abondante ce dimanche matin en a découragé plus d’un. Des 1800 participants attendus, seulement 275 avaient fait le déplacement. On comprend la déception des bénévoles qui avaient préparé cet événement par lequel ils comptaient également marquer l’anniversaire de leur club.

Départ à 7h30. Il neige. Si l’autoroute jusque Seclin est praticable, la route qui rejoint Faumont demande une attention certaine et je ne me risque pas au delà de 50 km/h, même hors agglomération.

Arrivé à 8h15, il est clair qu’il n’y aura pas foule. De fait la salle est quasi déserte. Deux bénévoles attendent à la table réservée au parcours route, je doute qu’il aient eu un client. Alors que l’an dernier la queue pour les inscriptions prenait toute la longueur de la salle, il suffit de se présenter à la table pour s’inscrire. Une enveloppe contenant, plaque de vélo, plan, et tickets restauration est distribuée à chaque participant. De quoi donner une petite idée du temps passé à la préparation de cet événement.

Départ à 8h35.

Tenue grand froid complète. Pour le haut, maillot à manches courtes, maillot à manches longues, blouson et coupe pluie. Tour de cou et bonnet pour faire bonne mesure. Pour le bas, collants plus cuissard. Gants de ski et de soie pour les mains. Rien de trop, même si les passages intenses m’auront fait transpirer.

Départ sous la neige dans une ambiance blanc laiteux. Seules quelques traces de roue strient les chemins et nous progressons sur une neige poudreuse.

Pas de circulation à cette heure matinale, pas de peloton bruyant. Seul le crissement des pneus et le bruit de l’impact des flocons sur mon coupe pluie troublent le silence. Sur les  routes, où la neige est plus tassée, un doux chuintement remplace l’habituel vrombissement des pneus crantés.

Grand moment de plénitude.Me revient en fond sonore intérieur le choral « Jesus, bleibet meine Freude » d’une cantate de Bach (BW 147). Jesus, je ne sais pas, mais que ma joie demeure.

L’on atteint Mons en Pévèle. L’épaisseur de neige est telle que les reliefs du chemin pavé qui passe en contrebas sont complètement gommés.

Plus tard le ravitaillement. La soupe chaude est la bienvenue. Un échange avec les organisateurs me dissuade de tenter le 40 km pour m’en tenir au 30 km.

De fait, arrivé à 11h15 les opérations de rangement sont déjà bien engagées. On sent bien que le cœur n’y est pas.

Bonne opération par contre pour les participants puisque nous aurons droit à deux kilos de chicons au lieu d’un.

Si l’on peut regretter pour les organisateurs cette désaffection, celle-ci aura permis une randonnée sur une neige pratiquement vierge dans une campagne quasiment déserte.

Souhaitons leur meilleure fortune l’an prochain.

  7h30, tout est calme, endormi

Courageux, un bénévole déguisé en chicon à l’accueil

Il fallait être encore plus givré que le temps pour tenter un parcours route ce dimanche

Commentaires autorisés sur le parcours

Pas de risque d’embouteillage au départ.

Mons en Pévèle sous la neige.

Au ravitaillement on trouve des glaçons dans les verres de menthe. Heureusement, il y a aussi de la soupe chaude.

Les Renards des sables sont venus en voisins.

Ingénieux dispositif de collecte des gobelets usagés.

Un calvaire déjà photographié à la belle saison.

Le ski présente l’avantage de ne pas exposer aux crevaisons (rassurez vous, je ne laisserai pas ce cycliste dans l’embarras et l’aiderai à réparer).

Le dernier passage sur chemin avant l’arrivée n’était pas le plus facile, compte tenu de l’épaisseur de la couche de neige.

Soupe au chicon à l’arrivée.

Les différentes boucles.

 

 

 

 

 

 

 

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Brevet Cyclotourisme VTT

Rando des Renards des sables 2012

Le dernier terril vu du ciel. Merci Google.

C’est en version « off » que j’ai effectué la randonnée des Renards des sables. Retenu le matin par des activités associatives, je n’avais pu participer au brevet. Espérant que le balisage serait toujours en place je risquai le déplacement à Flines lez Raches. Ce départ en début d’après-midi me permis également de recourir à la formule train plus vélo et d’amortir ma carte Grand TER (Cf. l’article sur le Circuit des Reuzen).

Arrivée vers 14h00 devant la salle des fêtes où, fort opportunément, une partie des organisateurs était sur le départ. Après avoir expliqué la cause de ma défection et m’être enquis civilement du succès de la manifestation, je demandai quelques informations sur le parcours qu’ils me donnèrent très aimablement, déclinant toutefois toute responsabilité s’agissant de la permanence du balisage, compte tenu du nombre de cyclos passés le matin.

Il se trouve que celui-ci était fort bien fait et abondant car c’est sans problème que j’ai pu effectuer la totalité du parcours de 50 km.

Parcours agréable par la variété des terrains et des ambiances. Pâtures, routes pavées, chemins de halage et bien sûrs terrils offraient des sensations et des paysages diversifiés et parfois inattendus.

Du sable par contre, point n’en vis et si le nom de la randonnée était plutôt évocateur de dunes désertiques la réalité était plus humide voire franchement glaiseuse par endroits. Il faut dire que le passage de plusieurs centaines de cyclos avait rendu certains passages difficilement praticables, même avec des pneus « boue ».

Je ne regrettai pas, dans les terrils, de n’être pas pris dans le flot participants. Le premier démarre par un sentier tout en creux et bosses qui tournicote entre les bouleaux. J’imaginais sans peine des vettetistes plus jeunes et surtout plus aguerris virant sec et bondissant de bosse en bosse tout en lâchant le guidon d’une main pour faire un coucou au photographe alors que je négociais ces mêmes virages et mamelons avec une relative prudence et lenteur.

La pratique solitaire m’aura également épargné la honte d’être vu mettant pied à terre dans la descente finale du deuxième terril et dans certains passages particulièrement pentus du dernier.

A l’embranchement entre le 45 et le 50 km, j’hésitai et décidai de ne pas la jouer renardeau en optant pour la plus longue distance, même si je dus parfois la jouer renard prudent ou renard fatigué dans le dernier terril.

La lumière était belle et le temps clément, ce fut un agréable après-midi. Merci à ceux qui ont tracé cet itinéraire.

Quelques photos d’ambiance.

L'église de Flines-Lez-Raches, classée monument historique.
Premier passage vraiment boueux... qui continue encore une bonne centaine de mètre après le virage.
Après la boue la route pavé donne l'impression d'être très roulante.
Le premier terril se profile à l'horizon.

Tours et détours sur les terrils donnent l'impression d'un territoire immense que la vue aérienne détrompe.
Le long du chemin de halage

Un lac, un torrent, vous ne rêvez pas, vous êtes sur un terril
Si la nature a reconquis de l'espace, l'industrie n'est pas loin

Pas de risque que je tente le saut

 

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Brevet Cyclotourisme VTT

La Ronde verte de la Pévèle 2012

Mons en Pévèle, le circuit et le temps nous donneront l'occasion de le voir selon tous les azimuts tantôt ensoleillé, tantôt nimbé de brume.

Le Cyclo Club de Bersée et Les Milles Pattes Berséens avaient prévu des parcours pour tous les goûts puisque la Ronde verte de la Pévèle proposait pas moins de trois parcours VTT, deux parcours route et trois parcours marche.

Moins de monde que prévu mais pas de quoi rougir non plus. Il faut dire qu’il fallait être accro pour prendre son vélo ce matin.

Le thermomètre de la voiture annonçait moins 11°C quand je m’arrêtai à Pont Marcq. Pourquoi Pont à Marcq alors que le départ était à Bersée? Je vous renvoie à un précédent article portant sur le Chicon Bike Tour. Pour faire court, le premier TER au départ de Lille arrivant trop tard à Seclin pour que je puisse envisager un train + vélo, je me suis résolu à prendre la voiture. J’aurais pu bien sûr m’arrêter à Seclin et poursuivre à vélo mais j’avoue que la température et le soleil par encore levé auront eu raison de mon désir d’agir en faveur de l’environnement et c’est de Pont à Marcq que je décidai de rejoindre Bersée.

Fort de mon expérience de la semaine passée j’avais revu ma tenue. Pour le haut deux maillots à manches longues plus un blouson et, suivant les conseils entendus à la radio, un coupe vent. Deux sous-casques pour la tête et un cache col. Pour le bas, j’avais enfilé un vieux cuissard avec un renfort pas très épais sur mes collants. Deux paires de chaussettes et une paire de gants de ski doublés de gants de soie complétaient l’équipement.

Malgré cela et le soleil levant, j’arrivai à Bersée mains et pieds gelés et le café de bienvenue le fut réellement.

Cependant, une fois dans le vif du sujet cette tenue me donna toute satisfaction et c’est dans de bonnes conditions que je pus apprécier le circuit de quarante kilomètres. C’est un parcours varié qui passe et repasse par Mons en Pévèle. Routes pavées et chemins agricoles étaient très roulables ce matin, le sol étant dur sans être glissant. Le contraste était saisissant avec les chemins détrempés d’il y a un mois.

Le temps ensoleillé le matin se couvrit peu à peu, contribuant à réchauffer l’atmosphère. Il faisait seulement -2°C quand je regagnai la voiture.

Une messe brève de Bach entendue à la radio sur le chemin du retour ajouta à mon bonheur.