Place Monfort, Vaison la Romaine, par un beau matin d’avril, point de départ de ma randonnée.
Ce dimanche m’ayant conduit outre-Manche mais sans vélo, je mets en ligne le compte rendu d’une balade faite en Provence le printemps dernier. Cela pourra donner des idées de destination automnale ou printannière.
Pour ces vacances de printemps près de Vaison la romaine, le numéro 654 de Cyclotourismes était le bienvenu puisqu’il présentait trois itinéraires en Provence. Des trois, celui proposant une boucle au départ de Nyons, intitulé de l’Eygues à l’Ouveze, était géographiquement le plus à ma portée, l’itinéraire passant par Vaison la Romaine à proximité de laquelle je résidais. Disposant de la journée, de décidai de l’agrémenter d’une variante en direction de Brantes et de la vallée du Toulourenc.
Démarrer de Seguret en empruntant la route forestière qui conduit à Vaison la romaine est un peu violent car on démarre tout de suite dans la pente, mais constitue indéniablement une bonne mise en jambes.
De Vaison, je rejoins Villedieu par lequel je suis déjà passé en effectuant la boucle « Les villages des templiers du pays Vaison Ventoux » proposée par le site « La provence à vélo ». La D 51 puis la D 94 qui y conduisent ne sont pas très fréquentées et le dénivelé plutôt doux.
La D7 file ensuite gentiment vers Mirabel les Baronnies suivant le cours de l’Eygues. La route est rectiligne et il fait bon mouliner sans trop d’efforts. De là, pour rejoindre Nyons je préfère emprunter la D 94 qui me paraît sur la carte moins fréquentée plutôt que la D 538. Je ne suis pas sûr que ce soit le meilleur choix.
J’arrive à Nyons, c’est jour de marché et le centre ville grouille d’autochtones et de touristes ce qui ne favorise pas la visite de la ville en vélo. Je prends le temps d’acheter de quoi pique niquer et poursuit mon périple. Pas d’autre solution de que suivre pendant quelques kilomètres la D 94 jusque Les Pilles où, traversant l’Eygues, on le remonte rive gauche jusque Curnier par la calme D185 b.
La D 64 bordée par l’Ennuye me mène sans peine à Sainte Jalle où je pique nique avant d’entamer l’ascension du col de Rey, « difficulté » du jour. La montée se révèle plutôt tranquille, il fait doux et la pente est régulière. Au col, réapparaît le Ventoux.
Buis les Barronies est facilement rejoint. Je suis un peu déçu par la ville que j’imaginais plus « typique ». Je prévoyais une halte terrasse-café mais finalement je ne m’y attarde pas et poursuis ma route en suivant la D5 et le cours de l’Ouveze.
A Cost, je bifurque sur la D 72 en direction de Plaisians que je laisse à gauche pour poursuivre vers le col de Fontaube. Après une halte « orange » au col, je descends vers Brantes avec toujours l’espoir d’un café. Le bar-restaurant qui borde la route est fermé et je ne me vois pas entrer dans le village que j’ai déjà eu l’occasion de visiter (La vallée du Toulourenc) et ses ruelles pentues avec mes chaussures à cales Look, d’autant. Je me laisse donc descendre vers le fond de verdoyante vallée où coule le paisible Toulourenc.
A lire trop vite la carte et ma mémoire faisant défaut, j’avais en tête un terrain plat suivant la rivière jusque Mollan sur Ouveze. C’était oublier que la route prend de la hauteur et Saint Leger du Ventoux marque le début d’une montée de cinq kilomètres, dernière grosse bosse du circuit avant de rejoindre Entrechaux et son château perché, puis Vaison.
Que l’on se limite à l’itinéraire de base ou que l’on inclue la variante par Brantes, c’est une très belle balade dans des ambiances variées avec ce qu’il faut de dénivelé.
Quelques photos pour tenter de vous en convaincre.
La saison n’est pas encore à rechercher l’ombre des platanes.
Le Ventoux, bien présent durant cette balade.
Si au départ de Vaison la Romaine le terrain est plutôt plat, il ne le restera pas tout le temps.
Villedieu.
Une niche au dessus de la porte abrite une charmante Vierge à l’enfant.
L’église Saint Julien.
Fontaine classée du XIIIe siècle
Nyons, jour de marché.
Une ruelle déserte un peu à l’écart de l’agitation.
La ville vue du Pont Romain. Le Pont Romain.
Fontaine Lavoir de Curnier.
Vers Sainte Jalle.
Les arbres tout juste bourgeonnants laissent entrevoir Notre Dame de consolation.
A Sainte Jalle, on quitte le fond de vallée pour franchir le col d’Ey.
La montée est régulière.
On bascule vers Buis les Baronnies.
Le Ventoux, un temps perdu de vue, revient en arrière plan.
Buis les Baronnies.
Vers le col de Fontaube.
Brames, village perché, face au Ventoux.
La Mairie.
La Mairie. Descente vers le Toulourenc.
La route prend de la hauteur avant de retrouver la plaine et Entrechaux.
Le château d’Entrechaux.
Si vous n’avez pas eu la curiosité de cliquer sur le lien inséré dans le texte, vous trouverez d’autres photos de la vallée du Toulourenc dans un précédent reportage.
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