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Fine couche de glace sur la Lys.

Reprise donc de ce reportage, sur les bords de Lys.

Vous pouvez retrouver la première partie en cliquant ici.

Alors que d’autres passent sur la rive opposée, je prends le temps de quelques photos animalières.

Les photos animalières n’avaient trait bien sûr qu’aux trois précédentes. LE passage boueux du circuit. Il ne fallait pas craindre de mouiller ses roues. Cela passait dans les ornières mieux que sur le côté. Le cycliste en arrière plan confirme la pertinence de l’option amphibie.Un passage à niveau bien éclairé. Un plan photos se dessine. Le dégel a débuté. Robert, qui contrairement à ce que disent les mauvaises langues ne nécessite pas des heures de Photoshop. Un passage plus tranquille. Encore plus tranquille. La bonne humeur règne à table. Gérard pas très net (je parle de la mise au point bien sûr et non de son taux d’alcoolémie) qui nous entraînera pour un retour VTT tranquille. Je devrais finir quand même par être plus circonspect quant aux retours « tranquilles » de Gérard.

Ce collègue ne sera pas de l’aventure et rentrera TRANQUILLEMENT en voiture.

Après plusieurs brevets gris, cette ronde de Noël nous apporta notre dose de vitamine D. Si le sol gelé au départ me fit espérer ne pas devoir nettoyer mon vélo, le réchauffement dans le courant de la matinée ruina tous mes espoirs.

Arrivant à Linselles alors que la nuit était encore présente, les illuminations et les voitures blanches de givre étaient propices à créer une ambiance de Noël, thème de la randonnée du jour.

C’est en effet le club de Linselles et non celui de Roncq qui organisait cette année cette ronde de Noël. Les deux communes étant proches, les parcours proposés évoluaient peu ou prou sur les mêmes terres, celles du Ferrain.

Deux parcours étaient au programme, l’un de trente kilomètres et l’autre de cinquante deux kilomètres et quatre cents mètres comme précisé sur le tableau d’affichage.

C’est ce dernier qui obtint mon adhésion. Il nous emmenait vers Warneton tirant parti de toutes les ressources du terrain et notamment les quelques bosses qui dans les environs de Wervicq font office de montagne comme laisse entendre le lieu-dit éponyme. Chemins agricoles, court passage en sous-bois, chemins de halage offraient des cheminements plus ou moins roulants que l’évolution de la température au cours de la matinée contribua également à diversifier.

Démarrant sur un sol gelé, avec l’apparition du soleil celui-ci se fit aux endroits bien exposés un peu plus collant. Un seul passage fut vraiment boueux mais le reste suffit néanmoins à rendre un bon nettoyage nécessaire.

Par cette matinée ensoleillée, les paysages givrés ajoutaient au plaisir de rouler.

Le balisage constitue sans doute un point à améliorer pour une prochaine édition. Une signalétique verticale plus fréquente permettrait par endroits de mieux anticiper les changements de direction et d’éviter quelques erreurs d’aiguillage. Ce fut notamment le cas au départ où nous nous retrouvâmes plusieurs à tourner autour d’un rond point.

Merci en tout cas aux organisateurs pour ce brevet, à une époque de l’année où ils se font un peu plus rares.

Aberration chromatique que je ne m’explique pas, le tableau blanc est devenu vert. On ne pourra pas reprocher aux organisateurs un manque de précision s’agissant des distances parcourues. Des jeunes participants qui s’attaquent au trente kilomètres. Etant venu à vélo, un café chaud fut le bienvenu. Le photographe du club dans ses œuvres. Gérard, autre photographe bien connu, est en conversation avec deux sociétaires du club d’Antoing. Le ravitaillement arrive sans que le circuit nous ménage une  portion face au soleil. Pas de photo donc de ce tronçon. L’histoire ne dira pas si ce ravitailleur a opté pour la soupe ou le vin chaud.   Un roncquois est venu prêter main forte.Bien qu’au soleil, il faut repartir.Bien exposé et avec une légère montée, c’est l’endroit idéal pour quelques prises de vues. En attendant les participants. La Lys et ses usines n’est pas loin. Espérons qu’il se reconnaîtra. Un autre qui roule incognito. Bien qu’au soleil, je me refroidis et enfourche mon vélo pour poursuivre et me réchauffer.  Une balise ratée et je prendrai malgré moi un raccourci qui me permettra quelques photos dans un raidillon menant aux berges du canal. La doudoune, confortable sans doute au démarrage, devient par la suite un peu encombrante. Photo de paysage entre deux passages.

Fin de ce premier épisode. La suite ici.