Un temps maussade ne mit pas en valeur le beau parcours bien tracé proposé par le Nord Touriste section cyclo de Roubaix.
Il valait mieux effectivement avoir les coeurs joyeux car le temps gris et venteux de ce dimanche matin invitait plutôt à la morosité.
La section cyclo du Nord Touriste fit tout pour nous rendre notre bonne humeur avec un accueil chaleureux et un parcours champêtre.
Mais avant d’en venir à la sortie du jour, une petite digression concernant le titre de ce brevet. Ayant observé que la région comportait plusieurs lieux dits ou voies dénommés Coeurs Joyeux, je m’interrogeais sur l’origine du titre du brevet. Une rapide recherche sur Internet ne m’apprit pas grand chose si ce n’est que des estaminets portaient ce nom.
Renseignements pris auprès d’un ravitailleur, voici la véritable histoire. En des temps lointains, les brevets portaient le nom d’anciens présidents. Il fut un jour proposé d’en finir avec ces appellations panthéoniennes et de trouver de nouveaux noms. C’est ainsi que le brevet de début d’année devint « Les retrouvailles » et celui-ci « Les coeurs joyeux », en lien semble-t-il avec un café éponyme.
Les trois distances proposées s’emboitaient telles des poupées russes, la plus longue nous menant vers Nomain en suivant principalement le côté français de la frontière pour revenir par la Belgique. Très champêtre, le circuit suit des petites routes de campagne dont certaines peu pratiquées par les brevets.
A défaut d’une trace GPS, voir l’explication plus bas, les abondantes marques orange, NT, vous guideront sans peine au départ du vélodrome.
Des photos plus abondantes que lundi dernier, qui souffrent néanmoins pour la plupart d’un manque de piqué et pour d’autre de netteté. Le peloton de Roubaix que j’avais cru saisir, profitant de leur arrêt à une intersection pour me mettre en position, sera victime d’un caprice de mon autofocus qui les rendit flou au delà de toute ressource de Photoshop.
Dans ce local chargé d’histoire…
… de quoi voulez vous parler si ce n’est de vélo, en l’occurrence d’un bris de chaîne.
Arrivés tôt, ces Wasquehaliens, malgré leur promesse, n’attendront pas un des leurs, qui me dépassera peu après Willems s’enquérant de leur avance et pédalant vigoureusement pour tenter de les rattraper.
Un accueil souriant.
Très bon fléchage, bien visible et bien positionné.
Ayant présumé de la charge des accumulateurs de mon GPS, je n’ai pas de trace à proposer. Une âme charitable m’enverra peut-être un lien.
Cette douve asséchée met bien en évidence la profondeur des fossés.
Premiers partants.
Froidmont, point de ravitaillement.
Les fleurs des arbres n’ont pas résisté au vent.
Touches de couleur dans la grisaille ambiante.
Mouscron arrive.
Je me déplacerai pour les photos suivantes et proposer un arrière plan plus bucolique. e
Je n’avais connu que des tireurs de langue, voici la première dame de ma collection.
Christine, toujours bien accompagnée, mène le train.
Deux leersois régulièrement rencontrés.
Attardé du peloton de Roubaix, il bénéficiera d’une photo nette, enfin moins floue.
Belle exposition d’art brut, qui mérite d’y revenir par beau temps.
Je croyais être le dernier sur le 90 kilomètres. Mais non, d’autres arrivent en nombre.
Saucisse chaude… avec moutarde.