D’abondants nuages et un vent violent ne laissaient pas deviner que nous entamions le mois de mai.
Joli mai n’était pas au rendez-vous et c’est avril qui, la veille, permit aux cyclos de se découvrir d’un fil.
Ce fut pas un lundi au soleil pour cette Villeneuvoise 2017. Ce ne fut pas non plus un lundi pluvieux, comme annoncé un moment. Mais nous dûmes pour cela nous acquitter d’un tribut en espèces soufflantes et tourbillonnantes. Un vent soutenu, c’est le moins que l’on puisse dire, nous accompagna durant toute cette sortie.
Il semble qu’il en ait découragé plus d’un de suivre le 100 km car, de l’estimation des ravitailleurs de Mouchin, où seul passait ce parcours, nous fûmes une grosse trentaine à le fréquenter.
J’ai moi même hésité à la bifurcation avec le 75 km mais Lille-Hardelot approchant, je décidai de poursuivre me disant que le vent plutôt contraire jusqu’alors finirait par être notre allié. De fait, le dernier tiers s’accomplit avec un vent plutôt favorable nous aidant à franchir sans effort les deux pentes de Louvil à Cysoing et de Bouvines à Gruson.
Le tracé, très connu jusque Mons en Pévèle était ensuite plus dépaysant pour le cycliste Lillois. Certains tronçons entre Raimbeaucourt et Couttiches me parurent inédits en ce qui me concerne.
Si vous n’avez pas pu participer pour cause de défilé syndical ou de long week-end chômé, y compris pour la pratique cycliste et que de surcroit vous ne disposez pas de GPS, le fléchage sans faille au départ de la salle Curie, rue Delattre, vous permettra de profiter des différents circuits avec un meilleur temps. Les étoiles oranges vous guideront.
La moisson de photos est modeste, le temps maussade et froid n’incitant pas à attendre le chaland. Mon arrivée tardive m’ôtera définitivement tout regret d’avoir manqué de patience.
Les cyclos d’Ascq dans leur nouvelle tenue.
Quatre distances route, trois VTT et des consignes de sécurité pour tous.
Les Cyclos d’Ascq, les « Sang et or » du vélo.
L’ancienne et la nouvelle. Cela pourrait être le titre d’un tableau de Goya. Là, s’arrête la proximité picturale.
Vent et temps maussade nous font arriver directement au premier ravitaillement.
Il fallait veiller à bien remplir les assiettes car le vent était prompt à les emporter dès qu’elles devenaient trop légères.
Rares photos des participants du 100 km, 104 pour être précis et compte tenu du vent chaque kilomètre comptait.
Second ravitaillement pour le 100 km.
L’itinéraire du 100 km que vous pouvez retrouver sur Openrunner ainsi que les autres distances (saisir villeneuvoise en mot clé).