Cet effet de brume ne sera pas, comme les deux dimanches précédents, signe de grisaille mais au contraire d’une matinée lumineuse.
Moi qui attendais avec impatience cette Ronde des rois givrée, rêvant d’un Mont Saint Aubert blanc se détachant sur un ciel azuréen, je n’aurais réalisé qu’une petite partie de mes fantasmes. Englué depuis deux semaines dans des problèmes de transmission, c’est mon dérailleur arrière qui ce dimanche fera des siennes. Sans prévenir, alors que la veille il fonctionnait correctement sur le pied d’atelier, le voici qui dès le départ refuse de faire machine arrière, se bloquant dès que je passe en roue libre, sans parler bien sûr du rétropédalage. Parvenu au vélodrome je tente un diagnostic et un réglage, en vain.
Je décide néanmoins de partir faisant une croix sur le cinquante kilomètres et tentant le trente. En rusant et en accompagnant mes décélérations d’un pédalage décroissant, je parviendrai à boucler la distance sans accroc, aidé en cela par un terrain plat et sec. Comble de l’ironie ou taquinerie des dieux du vélo, tout rentrera dans l’ordre dans les derniers kilomètres sans que je sache pourquoi.
Dommage, car le temps froid et sec était idéal. Les chemins qui furent lors de précédentes éditions des galère de boue étaient durs comme le roc, rendant le parcours très roulant.
Ce fut néanmoins une agréable matinée dans la campagne avec un itinéraire bien balisé, une signalisation verticale doublant opportunément aux endroits critiques les R oranges qui nous guidaient.
Le temps était idéal pour les photos et profitant de la courte distance je me postai peu après le ravitaillement qui accueillait les participants à l’aller et au retour. Un soleil généreux rendait l’immobilité supportable.
La soupe à l’oignon qui nous attendait à l’arrivée fut néanmoins la bienvenue.
Merci au vélo club de Roubaix attendant avec une impatience, qui je l’espère ne sera pas cette fois trahie par des ennuis mécaniques, Wallers – Roubaix VTT le 4 juin prochain.
J’arrive alors que de nombreux participants sont déjà partis où sur le départ.
Comme toujours avec le vélo club de Roubaix, l’organisation est au rendez-vous.
Je regarde le « menu » tout en sachant que je suis « au régime ».
Je ne suis quand même pas le dernier.
Traditionnelle séance de photo.
Le givre est au rendez-vous à défaut du Mont Saint Aubert.
On imagine fort bien ce que sera le dégel.
Mais pour l’heure les chemins sont bien roulants.
Le frère de Robert.
Ravitaillement copieux, avec galette bien-sûr.
Malgré le soleil il fallait bien se couvrir.
C’est quand même pas la banquise.
Piètre consolation, je ne suis pas le seul à avoir des ennuis mécaniques.
Position stratégique pour voir les cyclistes arriver.
Beau rattrapage.
La suite demain sans doute.