L’affiche aura tenu ses promesses, cette édition 2015 se sera déroulée sous le soleil et dans une ambiance conviviale.
2015 aura été un aussi bon cru que 2014 s’agissant des conditions météorologiques, beau temps et pratiquement pas de vent. De quoi savourer les paysages richement colorés en cette saison.
Elle aura été également un bon cru pour les organisateurs qui annonçaient plus de 4000 participants. Rançon du succès, on ne se sentira pas vraiment seul pendant les quarante premiers kilomètres. Les organisateurs avaient pourtant opté cette année (suivant en cela le conseil prodigué sur ce blog l’an dernier?) pour un départ cadencé. Plusieurs pelotons avaient d’ailleurs anticipé le départ officiel de plusieurs minutes. Malgré ces dispositions, le cheminement avait des allures de départ en week-end prolongé.
Signalons cette année encore le comportement de cyclistes peu soucieux de leur environnement roulant à plusieurs de front et discutant. C’est certes sympathique mais peu prudent et cela crée des ralentissements en rendant les dépassements, tant d’autres cyclistes que de voitures, difficiles et parfois imprudents. On ne roule pas dans une telle manifestation comme lors d’une randonnée en club (même si rouler à trois de front en occupant la largeur de la chaussée est critiquable en toute circonstance).
La circulation finira par devenir moins dense et on arrive sans peine à Aire sur la Lys premier ravitaillement. Ce premier tronçon constituait une mise en jambes, les reliefs arrivant peu après.
Le ravitaillement est bien organisé et l’on repart encore gaillards à l’assaut de la première ascension, la Côte des hauts près, une montée longue mais pas très pentue qui ne crée pas de difficulté majeure même si elle étire le flux des cyclistes que la pause avait contribué à densifier de nouveau.
La seconde côte sera un peu plus costaud et nombreux s’arrêteront pour récupérer au sommet du Mont Roblin. Mais Fauquembergues, deuxième ravitaillement, est tout proche au terme d’une grisante descente.
Quittant Fauquembergues, la côte de l’Eglise sera à peine ressentie et Hucqueliers arrive sans que l’on s’en aperçoive.
D’Hucqueliers on suit la vallée de la Course, plaisante et paisible rivière. De quoi récupérer un peu avant la redoutable côte de Parenty qui, pourcentage et kilométrage n’aidant pas, obligera plus d’un à mettre pied à terre. La côte de la Blanche jument, deux kilomètres plus loin, sera dans mon souvenir en tout cas moins cruelle.
A Samer dernier ravitaillement, on sent presque l’air la mer. Vingt kilomètres nous séparent d’Hardelot, mais il faudra encore franchir la Côte de la Bergerie impériale qui invitera également certains au transport multimodal.
Enfin, voici Hardelot que l’on rejoint en empruntant pendant un kilomètre la vélo route qui relie Hardelot à Neufchâtel.
Au terme de ce superbe parcours, je me dis que les prochains brevets me paraîtront un peu fades, mais heureusement se dessine pour moi la très proche perspective d’un Paris – Mont Saint Michel.
Le temps était propice aux photos mais la distance invite à ne pas trop multiplier les haltes et, suivi de près, j’ai parfois renoncé à des prises de vues qui m’auraient conduit à des arrêts un peu trop intempestifs pour être sûrs.
Voici en plusieurs épisodes les images de cette randonnée.
Demain ils seront 4000 avec leur vélo à attendre de passer l’arche.
Mais d’abord retirer son dossier. La liste des engagés est là pour ceux qui comme moi sont partis sans avoir noté leur numéro de plaque.
Bien inscrit, pas de problème.
Ensuite retirer son dossier.
Tout est bien organisé.
Enfin une signature sur la liste et c’est fini.
On peut ensuite revoir le parcours en grand format.
Et surtout les six côtes majeures.
Certains se voient déjà à l’arrivée.
D’autres rêvent de tenues colorées …
… ou de vélos…
… ou de petits coureurs.
S’agissant de coureurs en voici de plus grands mais toujours aussi gamins qui, dès 6h30, sont sur la ligne de départ pour être prem’s.
Cerné par les cyclistes.
Certains que l’on reverra sous peu ont opté pour un départ parallèle.
A la recherche d’équipiers ?
Ultime réglage ?
Arrivée en peloton des Roncq cyclos.
Quand des cyclistes rencontrent d’autres cyclistes, ça crée un embouteillage.
Premiers départs avant l’heure.
C’est ce qu’on appelle avoir le mors aux dents.
Concentration pour ce participant.
Malgré son rutilant Giant, ce policier municipal restera à Lille.
Pour ma part je rejoins la Grand Place encore déserte pour saisir les premiers partants. La déesse se chauffe le dos au soleil.
Nombreux sont ceux qui n’ont pas attendu le départ officiel.
Les Cyclos d’Ascq arrivent, meneur à sifflet en tête. Ca rigole pas.
A l’extrême gauche Oliver qui fera le retour en vélo. Je le croiserai vers 21h00 remontant la rue du Faubourg de Roubaix. Une journée bien remplie.
Plusieurs tandems sur le parcours.
A SUIVRE avec la seconde partie du départ Grand-Place et bien sûr la suite jusque Hardelot.