La pluie, annoncée pour la fin de matinée, ne viendra que dans l’après-midi ce retard nous offrant de larges tranches de ciel bleu.
Si ces derniers dimanches les cyclistes lillois ne savaient plus où donner du guidon, il fallait aujourd’hui allonger la route d’approche pour trouver un brevet.
Mon choix se porta sur celui de Marchiennes, accessible sans devoir partir trop tôt, compte tenu d’une heure de départ plus tardive que d’habitude et d’une distance longue de 70 km autorisant une sortie tout vélo.
Départ de Mons sous le soleil et dans la fraicheur, un vent favorable permettant de s’économiser. Je fais partie des premiers arrivés et entame le circuit alors que le flux des participants s’intensifie. Je n’irai bien loin avant de m’arrêter pour photographier un troupeau de vaches. L’endroit étant bien exposé, je décide d’attendre les premiers pelotons qui effectivement ne tarderont pas à défiler devant mon objectif.
Un opportun coup d’oeil en arrière me permettra un peu avant Landas de m’arrêter pour en saisir un autre de belle taille. Je me laisserai surprendre par le suivant et un arrêt dans la traversée d’Aix les Orchies pour cause d’incertitude quant à l’itinéraire en raison de travaux me permettra de le rejoindre et de m’y insérer. Contrairement à ma pratique habituelle, plutôt individuelle, me voilà dans la roue d’un groupe qui pour moi roule à bon allure avec l’intention de le suivre jusqu’au ravitaillement. Ceci dura en fait un certain temps car de ravitaillement il n’y en eut point ayant pour seul viatique le bon air de la campagne. Il faut croire qu’il était particulièrement nourrissant car je couvris cent dix kilomètres sans même grignoter une barre de céréales.
Une dizaine de kilomètres avant l’arrivée, il fallait se rendre à l’évidence et décidait d’abandonner ce groupe pour une nouvelle séance de prise de vues.
Le traditionnel sandwich fut donc le bienvenu surtout qu’il me fallait retourner avec cette fois le vent de face. Bon entraînement dans la perspective du prochain Lille Hardelot qui après deux années fastes pourrait nous opposer un vent de nord ouest.
Le parcours plat et roulant conduit le cycliste Lillois sur des terres moins pratiquées même si sa partie septentrionale vient flirter avec la Pévèle.
Vous pouvez retrouver au départ de la place Gambetta les M verts qui balisent l’itinéraire.
Les photos de ce dimanche seront constituées essentiellement de cyclistes. Inséré dans un groupe, j’ai pu vérifier qu’une bonne moyenne horaire se paie au dépend de l’observation du paysage. Promis je ne le ferai plus, sauf nécessité.
Une belle salle voutée pour accueillir les participants qui à cette heure sont encore peu nombreux, mais cela ne durera pas.
Un groupe de Faumont que je suivrai jusqu’à ma première halte photographique.
En toile de fond, les bovidés qui auront suscité mon arrêt et dont vous retrouverez à la fin de ce reportage l’un des protagonistes.
La façade de la Mairie d’Hasnon.
Chapelle de Bousignies
C’est sûr, pas de ravitaillement au programme. Je m’arrête pour une séance de prise de vues, plutôt floues pour ce groupe de Roost Warendin.