Le temps maussade ne mit pas en valeur les paysages vallonnés de ce parcours toujours aussi plaisant.
Après deux éditions azuréennes, il était statistiquement possible que cette édition fut moins flamboyante. De fait, le gris domina. Même les champs de colza paraissaient ternes et seules les couleurs jaune ou orange fluo des coupe-pluie des participants parvinrent à égayer le paysage.
La pluie qui accompagna le départ ne dura pas et le vent plutôt favorable ne fut jamais très violent
Si les conditions de route furent donc plutôt acceptables, la grisaille ôta en ce qui me concerne une bonne part de l’attrait de cette randonnée qui vaut autant par les paysages que par le parcours.
Le mauvais temps n’entama par contre ni la bonne humeur des participants ni celle des bénévoles dont l’accueil fut toujours chaleureux.
Est ce l’effet de la pluie, d’un horaire de départ plus matinal, d’une gestion différente des départs ? Toujours est-il que les premiers kilomètres furent nettement moins denses que les dernières années, malgré un nombre de participants en hausse. Il fallait néanmoins rester vigilant, certains cyclistes, en dépit des consignes données par les organisateurs, occupant sans vergogne une large portion de la chaussée, rendant tout dépassement impossible pour les voitures et ceux des autres cyclistes, délicats.
Autre élément d’insécurité, l’approche différente de la participation à cette balade. Certains l’envisagent comme une cyclo sportive avec un objectif de temps et privilégient la moyenne, alors que pour la majorité l’important est plutôt d’arriver. On voit ainsi parfois des pelotons dépasser à vive allure un autre peloton lui même en situation de dépassement, ce qui n’est pas sans donner le frisson d’autant que dans ce cas ils la jouent « pro » et s’écartent peu de ceux qu’ils dépassent.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore les caractéristiques générales du parcours, celui-ci s’anime vraiment une fois passé Aire sur la Lys. Si trois passages clés étaient identifiés, d’autres tronçons offraient des dénivelés significatifs. Dès les premières montées, ceux partis un peu trop vite sur le plat ou manquant d’entraînement marquent le pas et les pelotons s’étirent voire se disloquent. Le Haut Pichot, estocade finale après plus de 130 km dans les jambes verra son lot de piétons.
Les ravitaillements, nombreux sur les deux derniers tiers du parcours, et bien approvisionnés étaient cependant là pour permettre à chacun de retrouver l’énergie dépensée.
Côté images, le temps n’était propice ni aux haltes prolongées, ni aux photos de paysages.
En voici néanmoins quelques unes dont la qualité laisse parfois un peu à désirer, mais pour un souvenir, cela pourra sans doute suffire.
Soleil en fanfare pour le retrait des dossiers.
Non, ce n’est pas un test d’acuité visuelle mais une partie de la liste des inscrits
Car pour retirer son dossier il faut connaître son numéro.
Certains se font aider…
… d’autres s’en sortent tout seuls.
Que d’enveloppes !
Mais les bénévoles bien organisés s’y retrouvent sans peine.
Temps mort.
Pendant que certains règlent des problèmes de bagages…
…d’autres flânent.
Je doutais de la possibilité de placer un moteur dans le cadre d’un vélo de route. En voici la démonstration.
Comme en atteste la roue arrière dont on ne parvient plus à distinguer les rayons, elle tourne mue par le moteur.
Il ne faudra pas l’oublier demain, surtout durant les premiers kilomètres où l’on roule en rangs serrés.
Jour J, 6h20, l’auvent de Lille Grand Palais sert d’abri alors qu’il pleut modérément.
Mais il en est que la pluie ne dissuade pas d’être aux premiers rangs pour le départ.
Une des nombreuses photos de groupe prises au pied de l’arche du départ.
Mais une fois la photo prise il faudra faire la queue, sauf à prendre un départ parallèle ce que beaucoup font.
La Grand Place est bien humide pour accueillir les premiers partants.
En voici quelques uns.
Bien que floue j’ai sélectionné cette vue car elle résume bien l’esprit de cette balade. On y rencontre des cyclistes aguerris chevauchant des machines carbonées, comme d’autres des VTT, parfois d’ailleurs avec des pneus crantés, ou encore d’autres en vélos de ville.
Plus fluide que les années antérieures mais toujours aussi continu, roule le flot des cyclistes vers Aire sur la Lys, premier ravitaillement.
A suivre donc, mais partant demain pour quatre jours de cyclo-camping (merci le Front Populaire) ce ne sera pas avant samedi ou dimanche prochain.
Je suis revenu (reportages à venir) la suite c’est ici
3 réponses sur « Lille Hardelot 2016 (Lille – Aire sur la Lys) »
Après deux années de rêve, voici une année sans, sans prendre la route. Merci pour ce reportage vivant qui restitue l’impatience du départ et la vraie vie le matin venu!
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Alors bon cyclo camping à toi. On est partis un peu avant 7h30, peu de pluie, circulation fluide, routes sèches à partir d’Aire mais c’est vrai qu’un peu de solail aurait amené chaleur et luminosité. Quoique trop chaud dans le Haut Pichot, ça peut faire mal !!!
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Bonjour,
Très bel article. Une suggestion : pourquoi ne pas mettre le lien sur la page Facebook de Lille-Hardelot ?
Merci également pour les photos.
Xavier
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