Une ronde des rois où les flaques le disputaient à la boue.
Cette édition 2016 était annoncée humide, elle le fut. Il semble même que des prévisions météo alarmistes furent à l’origine d’une fréquentation moindre que celle prévue.
Si le ciel fut bas et gris toute la randonnée durant, la pluie se fit plutôt ténue et principalement en début de matinée. Le vent viendra lui nous contrarier en fin de parcours.
Après un itinéraire modifié à la dernière minute l’an dernier, nous eûmes enfin l’occasion de gravir le Mont Saint Aubert, tout au moins sur le 50 km. S’il fallut s’attaquer à des portions bien pentues, celles-ci furent dans l’ensemble moins boueuses que le reste du circuit. Les chemins étaient bien détrempés après les pluies de ces derniers jours et les portions inondées fréquentes. Ceci eut pour conséquences de nous retrouver les pieds mouillés assez vite après le départ mais aussi de nettoyer régulièrement pneus, voire transmissions.
Après une première portion sur un chemin de halage, s’enchainaient chemins agricoles, secteurs pavés, champs. Il fallut souvent mouliner, la portion la plus rude se situant vers la fin où une longue ligne droite était difficile à franchir sans mettre pied à terre à un moment ou à un autre, le cheminement étant particulièrement glissant.
Le franchissement du Mont Saint Aubert fut paradoxalement presque plus aisé. L’enchainement des côtes et descentes qui nous menèrent finalement au sommet est un peu confus dans ma mémoire. Je garde le souvenir de la partie terminale de la première côte en sous bois qui me verra marcher, sans doute par manque de conviction. Une belle descente régulière permettait ensuite de reprendre souffle avant de remonter une piste pentue mais pas trop détrempée. Je me rappelle également une seconde descente que je ne suis pas peu fier d’avoir franchie sans mettre pied à terre malgré les marches que je redoute. Certes mon allure fut prudente, mais tout de même.
Le retour vers Roubaix nous verra maudire la gadoue à de multiples reprises.
Je ne ferai pas le détour final par la butte Saint Maclou, l’heure étant déjà bien avancée et l’axe de ma roue arrière montrant un jeu certain depuis plusieurs kilomètres.
Un parcours varié, original et plaisant. A refaire l’an prochain donc sauf à ce que les organisateurs nous concoctent un nouvel itinéraire.
Un premier tronçon suit le chemin de halage.
Vu la largeur, pas d’autre alternative que de mettre pied à terre.
Un des nombreux passages offrant un bain de pieds en bonus.
Plus on passe vite moins on se mouille ?
Un moyen de traverser les pieds au sec, mais faut oser… et savoir le faire.
Un ravitaillement bien garni. C’était annoncé dans la présentation de Gérard Colin et vérifié.
Apparemment rien de trop méchant.
Le Mont Saint Aubert est passé. Pas de photos de ce tronçon, j’étais trop sollicité par le parcours lui même pour faire une halte.
Vu l’heure, je négligerai ce tronçon.
Alors que nous achevons la boucle…
… d’autres l’entament. 
Un point chaud, entre deux ravitaillements, du luxe.
Soupe au menu.
Une des venelles obligeant à piloter serré. Celle-ci n’est pas la plus étroite, de beaucoup s’en faut.
L’arrivée n’est plus très loin.
Courons du Nord 