Un beau parcours servi par un temps vraiment estival
Sous un ciel gris et dans la chaleur, le cri des gibbons du bois de Boulogne donnait à Lille un petit air tropical ce dimanche matin.
Au départ de Bois Grenier, également sous la grisaille et la chaleur, mais sans gibbons, plusieurs se demandaient si le voile nuageux allait finalement se lever. Ils ne durent pas trop attendre pour obtenir la réponse, les éclaircies arrivant rapidement.
Le parcours de cent kilomètres nous entraînait vers Cassel, via Merris.
Avec Cassel c’est toujours un peu l’incertitude. Certaines fois, on ne fait que l’effleurer, d’autres on le gravit pas ses routes pavées venant de Lille ou de Dunkerque, pour ne pas parler de la Porte d’Aire qui demande un développement adapté à sa forme si l’on ne veut pas mettre pied à terre. C’était le choix l’an dernier.
Cette année, les organisateurs furent cléments et ce fut par la montée régulière et bien asphaltée venant d’Oxelaere que nous gravîmes le mont, nous échappant à l’entrée de la ville pour entamer une belle descente vers le nord. Nous ferons demi-tour pour revenir vers Cassel et franchir le Mont des Recollets.
La suite ne présentera pas de difficultés d’autant que le vent nous était favorable.
Ayant appris au ravitaillement de Strazeele que le retour du 85 kilomètres rejoignait le 100 et le 60 à Steenwercke, je pédalais à bonne allure pour me poster à quelques kilomètres de l’arrivée et photographier quelques uns des 603 participants (602 en fait puisque je ne me suis pas pris en photo) du brevet route.
Les marques BG blanches bien positionnées devraient vous permettre, si vous étiez à Warneton ou à la mer, de suivre l’itinéraire sans difficultés.
Brevet à conseiller.
Encore quelques ajustements à faire.
Un brevet aux couleurs de l’Euro 2016.
Petit quizz, ce cycliste :
- Passe un test de vision avant de prendre le départ ?
- Fait un exercice d’écriture en suivant le modèle ?
- Se demande vraiment ce que ce panneau fait là?
Ce n’est pas manquer de galanterie que de pointer que la catégorie d’âge affichée sur le mur n’est pas en adéquation avec celui des participants.
Pour ne pas me retrouver avec un procès pour discrimination sexiste, la même avec un homme.
Il manque un accessoire.
« J’ai dix ans, je sais que c’est pas vrai mais j’ai dix ans.. »
Si avec tous ces supporters l’équipe de France ne gagne pas la finale…
Les lambersartois se regroupent.
Un ciel pommelé comme je les aime.
Le Mont Cassel et le Mont des Recollets à l’horizon.
Deux ravitaillements cette année pour le 100 km, l’année dernière il avait fallu attendre Strazeelle. Ici le premier avant de rejoindre Oxelaere pour franchir Cassel.
Cassel est franchi, courte halte dans la descente pour profiter du paysage.
On revient vers Cassel, mais pour franchir le Mont des Recollets.
Un peu avant Steenvoorde.
Un des moulins de Steenvoorde.
Le ravitaillement de Strazeelle.
Les deux cyclistes du fond auraient peut-être pu attendre un peu, la campagne n’est vraiment pas loin.
Ces deux cyclos de Wavrin avaient fait demi-tour pour récupérer un des leurs à la traîne. Le quidam en question, montré du doigt, est celui qui roule en tête sur la précédente photo, mais cela n’a pas l’air de l’affecter plus que cela.
Il ne manque que le parasol.
L’orthogonalité de l’affiche assurée par un organisateur obligeant.
Voilà ce qu’avait dit Gérard avant de partir. Finalement nous ne sommes jamais descendu en dessous du 30 km/h, si ce n’est en ce qui me concerne pour franchir les ponts. Je proposerai sournoisement de passer par le centre de Lille pour rejoindre Marcq et Mons, histoire de calmer un peu notre fringuant cycliste et chroniqueur.