Le Mont Kemmel vu de Nieuwkerque.
Mes craintes étaient fondées et les sinistres craquements entendus lors de mes deux dernières sorties n’étaient pas le fruit d’un mauvais réglage de dérailleur.
Un examen des pignons montrait des signes d’usure évidents, ce que confirma mon vélociste, étendant le diagnostic au plateau central. Je laissai donc mon VTT à ses bons soins et revint donc, ce dimanche, au vélo de route en attendant de retrouver le premier, retapé, pour la Ronde verte de la Pévèle le week-end prochain.
C’était une matinée idéale pour rouler avec un temps sec et ensoleillé. C’était aussi un temps propice aux photos et, dument équipé pour ce faire, c’est le nez au vent, au sens propre comme au sens figuré, que je couvrai une grosse soixantaine de kilomètres seulement.
J’optai pour un départ en train vers Armentières, me dirigeant ensuite vers le Mont Kemmel, via le Monteberg. Si le départ nécessita de mouliner pour se réchauffer, le soleil vint assez vite apporter les calories nécessaires à un sentiment de confort.
Pas d’itinéraire bien défini pour cette sortie qui faisait part égale entre cyclisme et observation des paysages. Si un cycliste sur route ne fait pas le printemps, ils semblaient plus nombreux que les dimanches précédents à s’être donné rendez-vous ou, comme moi, à pédaler en solitaire.
Après quelques tours et détours entre Kemmel et Mesen, je regagnai Armentières puis Lille via Bois-Grenier et Ennetières en Weppes.
La route qui va de Nieuwkerque à Dranouter étant fermée, il était possible de stationner au milieu pour prendre des photos.
Et même de jouer au géant avec son ombre.
Autre variante de jeu d’ombre en roulant cette fois.
Ce n’est pas un cliché très original mais le contraste du rouge et du vert était trop tentant.
Une halte au Monteberg pour profiter du panorama.
En VTT, la célèbre montée pavée du Kemmel et son passage à 20% présente quand même moins de difficultés qu’en vélo de route.
Plus tard dans les environs de Wijtschate.
Au Romarin, reste d’une publicité peinte.
Sur la route de Nieppe à Armentières.
On retrouve à de nombreux endroits les enseignes Motte-Cordonnier.
Le prophète avait-il prévu la décrépitude de son établissement ?
L’autoportrait involontaire du jour. J’en ai moins fait que lors de mes deux précédentes sorties. Je maîtrise un peu mieux la GOPRO.