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Cyclotourisme

Fin de disette, miroir aux alouettes.

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Un carrefour très pratiqué par les brevets.

Ce fut période de grande disette pour le cycliste et le chroniqueur, que ce mois de décembre. Entre froidures, fêtes de famille et astreinte, pas moyen d’entreprendre une sortie vélo digne de ce nom. Il faut dire que mon fils s’étant fait dérober son VTC, je ne disposais plus de bicycle propre à me transporter sur des chemins neigeux.

Et puis vint l’éclaircie. Ces deux derniers dimanches et surtout le dernier, d’une douceur inhabituelle. Me revoici, nez au vent, à flairer les odeurs de terre, goutant la chaleur du soleil de face, franchissant en danseuse le moindre pont.

Ce n’est pas le printemps mais il fait bon d’y croire et en tout cas d’en profiter.

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Brevet Cyclotourisme

Rando des As 2010 (Espoir Cycliste de Wambrechies – Marquette)

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Départ vers la mine : Heigh-ho, Heigh-ho, on y va à vélo…

Marquette ou Phalempin. Entre les deux mes mollets balançaient. Une courte nuit et la nécessité de ne pas revenir trop tard m’ont fait choisir le point de départ le plus proche à savoir Marquette. Par ailleurs n’ayant pas participé à un brevet depuis pratiquement un mois et demi pour cause d’astreinte, de repas de quartier, d’organisation de balade cyclotouriste, de repérage de balade de quartier, de balade de quartier, l’ajout de l’aller retour Mons – Phalempin aux 90 km aurait peut être fait beaucoup.

L’autre avantage de la proximité était, partant plus tard, de ne pas rouler de nuit et donc au froid. Car ce dimanche matin, avec deux degrés, la tenue d’hiver était de rigueur. Pas la tenue grand froid mais les collants quand même. J’ai rangé mes cuissards bien au fond du placard.

Une fois le soleil levé, il fit grand beau ce qui tempéra la fraicheur de l’air, accentuée sur le retour par un vent soutenu. Si soutenu que j’ai préféré m’accrocher à quatuor de la BSD plutôt que de m’arrêter pour prendre des photos alors qu’une belle lumière était pourvoyeuse de couleurs vives et contrastées.

Le parcours proposé était plaisant même si l’on tarde à quitter la ville, quoique. Quoique, peu après être passé sous la rocade nord-ouest en direction de Verlinghem, en bifurquant à gauche, le chemin des Muchaux nous propulse tout d’un coup sur une petite route en plein champ. Le contraste est saisissant. Une brève incursion sur la D 257 et nous voilà repartis vers Lompret par une allée bordée d’arbres.

Après un bref passage en pays minier, le retour se fait sur des routes connues avec le franchissement de l’inévitable Mons en Pévèle.

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Ravitaillement à Ostricourt

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Mons en Pévèle est passé, reste le vent.

Le parcours du 90 km est le suivant :

Marquette, Saint André, Lambersart, Ch des Muchaux, Ch/ la Phalecque, Lompret, Pérenchies, Lomme, Englos, Santes, Wawrin, Allennes les Marais, Carvin, Camphin en Carembault, Ennecourt, Wahagnies, Oignies, Ostricourt, Lerorest, Moncheaux, La Vacquerie, Mons en Pévèle, Martinval, Merignies, Petit Attiches, Attiches, Martinsart, Seclin, Emmerin, Port de Santes, Santes, Hallennes les Haubourdin, Escobecques, Ennetières en Weppes, Premesques, Pérenchies, Lompret, Ch. La Phalecque, Verlinghem, Chemin noir, Wambrechies, Marquette.

Le balisage est constitué du mot AS surmonté d’une flèche. Il faut parfois faire attention aux changements de direction, notamment dans Ennetière en Weppes, attention à la bifurcation à gauche vers Premesques. A trop coller à mon quatuor bancaire je l’ai suivi dans l’erreur. Voilà qui me conforte dans ma conviction qu’il faut avoir une confiance relative dans cette profession.

Il fallait bien une morale à cet article.

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Cyclotourisme Pensées cursives

Quand la musique est bonne.

 

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Dimanche dans les Weppes

Ce sont habituellement des airs de musique techno sortant de véhicules dont les conducteurs dépassent rarement la trentaine qui viennent troubler le doux ronronnement de la chaine et le chuintement de l’air. Mais ce dimanche matin, c’est une version du genre Mamie flingueuse qui se jouait. Toutes vitres ouvertes, une dame d’un âge certain conduisait, laissant échapper dans son sillage les grands succès de Luis Mariano. La situation était plutôt cocasse et donnait une ambiance Tour de France des années 50. J’avoue, ayant profité d’un feu rouge pour me glisser devant sa voiture, n’avoir pas cherché ensuite à laisser la place suffisante pour un dépassement afin de profiter un peu encore de cette animation inattendue.

Je n’ai jamais pratiqué la course ou le vélo des écouteurs dans les oreilles, mais la musique s’invite souvent dans mes sorties au long cours. Comme dit ma femme, pour courir ou pédaler seul des heures durant il faut une vie intérieure riche. La musique en fait partie.

Cela commence parfois par une de ces rengaines entendue à la radio pendant le petit déjeuner et qui ne vous quitte que pour mieux revenir au moment où l’on croit s’en être débarrassé. Tout l’art consiste alors à trouver un antidote suffisamment puissant mais pas trop non plus car c’est parfois tomber de Charybde en Scylla.

A d’autres moments c’est plus par associations d’idées à la vue d’un paysage ou d’un personnage qu’émerge en sourdine une mélodie. En cet été 2010, Atom Heart Mother des Pink Floyd(1) revient régulièrement. Est-ce la vue des paisibles bovidés paissant dans les pâtures qui me rappelle la pochette de l’album ?Est-ce le titre d’un des morceaux « Summer 68 » ? Ou encore le souvenir de cet été 1970 ou 1971 (?) au cours duquel j’avais acheté l’album ? Toujours est-il que les vents dissonants de l’introduction ou le feulement des solos de guitare accompagnent mes virées dans la campagne flamande.

Et puis la musique sert parfois à accompagner l’effort. Du fond de la mémoire revient un air dont le le rythme est synchrone avec celui de la respiration ou du pédalage. Allegro vivace quand les mollets et le souffle suivent. Andante dans les côtes un peu longue où l’endurance prévaut. L’interprète cycliste prend parfois un peu de liberté avec le tempo quand la cadence de la partition n’est plus complétement en accord avec celui des muscles et du souffle.

Bref vous l’aurez compris, cette forme d’écoute musicale ne présente que des avantages : grande capacité de stockage, autonomie de plusieurs heures, compatibilité avec les impératifs de sécurité routière et ne craint pas les intempéries.

(1) Pour les nostalgiques ou ceux qui ne connaîtraient pas, ci-dessous un lien vers une vidéo d’un Concert au conservatoire de paris (CNSMDP) organisé par les étudiants ingénieurs du son (FSMS) en mars 2003 qui capte une reprise en « live » de la composition des Pink Floyd.

http://www.dailymotion.com/video/xrb6i_pink-floyd-atom-heart-mother_creation

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Cyclotourisme

Ciels d'automne

Balade digestive ce dimanche, la matinée ayant été fortement pluvieuse, puis venteuse. Malgré un ciel plombé, le temps est resté sec et de nombreuses éclaircies nous ont offert des paysages contrastés.

C’est donc plutôt la tête en l’air que j’ai suivi le parcours des Weppes et ma moyenne horaire s’en est ressentie.

J’en reviens avec quelques ciels tourmentés.

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