Le brouillard parfois dense qui nous fit frissonner par instants était de bon augure pour la suite de cette randonnée.
Il vallait mieux bien se couvrir ce dimanche matin car à la fraicheur de l’air s’ajoutait l’humidité d’un brouillard parfois dense en campagne. Très présent durant les premiers kilomètres, j’atteignis le centre de Messines sans même avoir aperçu l’église dont une éclaircie découvrit soudain le clocher. Difficile également de percevoir visuellement le dénivelé que seule la nécessité de changer de développement laissait deviner.
Mais cela ne dura pas et le soleil prit progressivement le dessus.
C’est un circuit très plaisant que le 90 kilomètres proposé par l’Elan Ploegsteert. Si le Mont Rouge et le Mont Noir, principales éminences du parcours, ne sont franchis que dans le dernier tiers du parcours, le reste du circuit est plutôt vallonné.
Le tracé, sinueux évite l’ennui servi par un balisage de qualité.
Si la pluie l’an dernier avait terni le brevet, le soleil cette année procura une belle lumière source de multiples tentations pour le photographe, contre lesquelles il fallut lutter afin de maintenir une moyenne acceptable.
Brevet à conseiller donc.
Voici la trace GPS que vous pouvez retrouver sur Openrunner.
Le VTT que je gagnerai pas à la tombola.
Pour ceux qui auraient oublié que Ploegsteert est la ville ou est brassée la Queue de Charrue.
La fabrication des sandwiches a débuté.
Cette affiche ne manquait pas d’interroger. Que sont les Plugstreets ? J’imaginais des tronçons aux pavés horriblement disjoints. Il n’en est rien. Ce sont des chemins recouverts d’un revêtement semi-dur qui sont finalement biens roulants malgré leur rugosité.
Le soleil n’est pas loin, mais la fraicheur demeure.
Le premier des deux plugstreets empruntés.
De fantomatiques bœufs paissent paisiblement.
Le soleil s’affirme.
Fini la brume.
La suite demain soir, tard sans doute.