Moi qui rêve de participer à ce brevet par grand beau temps, ce ne fut pas encore pour cette année. Brouillard et grisaille nous enveloppèrent toute la randonnée durant. Mais cette ambiance automnale, si elle ne met pas en valeur les paysages, n’est pas sans charme non plus.
Entre La Pat Lys et la Randonnée des trois vallées de Saint Saulve, mon choix était fait. Renonçant à mes principes qui veulent que je privilégie les sorties dont je peux rejoindre le départ en vélo, j’ai pris ma voiture pour me rendre dans le Valenciennois.
Je n’ai rien regretté, trouvant toujours autant de plaisir dans cette randonnée champêtre vallonnée qui change de la Pévèle et du Mélantois et cumule les atouts. Le parcours, jamais tout à fait le même, allie paysages, passages techniques le tout dans une bonne ambiance, même si cette année je n’ai pas vu Saint Nicolas.
Le terrain est varié et jamais vraiment plat. Chemins agricoles, routes pavées, passages en forêt alternent et les portions de jonction asphaltées, à défaut d’irrégularités de terrain, proposent de belles côtes.
Cette année, un enchainement sinueux de creux et de bosses avait été positionné en forêt un peu avant la bifurcation entre le trente-cinq et le cinquante kilomètres. Un membre du club était présent pour veiller au bon déroulement, prodiguant ses conseils aux moins aguerris.
Pour ne rien gâcher, le balisage est précis et abondant, les ravitaillements copieux et variés et plusieurs signaleurs sont postés aux intersections dangereuses.
Un brevet « di qualita », comme dirait Figaro.
Pour ce qui est des photos, le temps n’était pas idéal. J’ai du me résoudre à pousser la sensibilité à 3200 ISO malgré une ouverture à 1:8 pour parvenir à des temps de pose suffisants. Certaines vues sont donc un peu floues et toutes souffrent d’un « grain » élevé.
Mais chacun devrait se reconnaître quand même.
Les montagnards durent être à leur aise sur ce parcours vallonné entre trois vallées.
Ras le bol des resquilleurs, contrôle strict du port du bracelet aux ravitaillements.
Ceux-là seront en règle.
Vu le nombre de participants, il ne vaut mieux pas tarder à confectionner les sandwichs.
A deux c’est plus facile.
Damien du CC Rouvroy m’avait laissé un commentaire appréciant mon reportage sur le Chti Bike Tour 2016 mais regrettant de ne pas être sur la photo. Est-ce l’un des deux ?
Jeune participante.
Café et gâteau de Noël, je ne sais pas résister.
Des fois que l’on se perde.
Mais pas de souci, le balisage multimodal est abondant et bien positionné.
Lumière médiocre et manque d’attention dans mes réglages, les quelques photos faites dans le premier tronçon sont trop floues pour être publiées. Nous voici au ravitaillement.
Cherchez l’intrus.
Un ravitaillement copieux et varié.
Il n’y avait vraiment pas beaucoup de boue, mais ce participant a su trouver le bon coin.
Contrôle du bracelet. Ce membre du club m’indiquera qu’il avait déjà bloqué six resquilleurs.
Nous entamons la forêt. Certaines photos sont un peu floues. On en fera pas un 4m x 3m, mais pour un souvenir, cela peut convenir.
En contrebas, le retour du 35 kilomètres.
Nous voici dans la partie la plus amusante du circuit avec un enchaînement de creux de bosses et de virages. Certains on su garder une âme d’enfant.
Ceux-ci en ont fini avec les bosses, mais d’autres arrivent encore.
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