Le brouillard se lève mais le soleil n’est pas encore très franc
Matinée brumeuse pour cette édition 2009 de la « Ronde des nieulles » organisée par le Vélo Club d’Armentières et à laquelle je participais pour la première fois.
La visibilité était très suffisante pour rouler, elle l’était moins pour profiter pleinement du paysage. Les Monts des Flandres entre lesquels on chemine étaient plutôt fantomatiques.
Si les couleurs étaient ternes, il en était différemment des odeurs. Aux suaves senteurs de foin coupé qui subsistaient par endroits se superposaient celles plus musquées des fumures récemment épandues. Parfois se devinait, avant même de l’apercevoir, un champ de poireaux.
Vers 11h00, le soleil a réussi donner un peu de couleur aux estampes grises de ce début de journée.
Mais l’astre véritable de cette ronde était bien sûr la Reine des nieulles qui nous attendait à l’arrivée, avec ses dauphines, pour récompenser les différents clubs participants. Plus d’un ont sans doute préféré la bise à la coupe.
La reine des nieulles, ses dauphines et le président du VCA au micro
Pas de doute, on s’amuse bien
Internet étant sans frontière, j’imagine qu’un lecteur étranger à la région, voire à la Métropole Lilloise, s’interrogera sur ce que sont les nieulles et pourquoi ont-ils ou ont-elles une reine.
Si vous voulez tout savoir sur cette tradition armentiéroise, je vous renvoie au site http://nieulles.com qui se présente comme le site officiel de la fête des nieulles.
Pour les plus paresseux, je résumerai en précisant que la nieulle est un biscuit, spécialité d’Armentières. L’origine de la fête des nieulles, où l’on jette des nieulles du haut du beffroi, remonterait à des temps reculés. Passant par des périodes d’oubli et de résurgence, elle s’est fermement réinscrite dans les us locales à partir de 1954. La fête des nieulles, qui donne lieu à de nombreuses réjouissances populaires, a accueilli Sylvie Vartan et Claude François parmi les vedettes les plus emblématiques.
La reine des nieulles est, comme son nom l’indique, élue lors de cette fête.
Cette parenthèse culturelle, digne des commentaires télévisés du Tour de France étant fermée, revenons au motif premier de ce blog qui est de rendre compte de circuits cyclotouristes.
Le parcours de 100 km nous amène d’Armentières à Cassel en flirtant avec les Monts des Flandres. Pas de dénivelé trop important, vous l’aurez compris. Les routes empruntées hormis quelques inévitables tronçons de jonction sont peu fréquentées. A refaire sous le soleil donc.
Le fléchage étant vertical, je joins une photo d’une carte de l’itinéraire suffisamment précise pour pouvoir le reconstituer. J’essaierai de le transcrire dans openrunner, mais j’ai déjà fait cette promesse pour la Route des monts et je n’ai toujours pas conclu.
Armentières, Le Bizet, Nieppe, Le Romarin, Nieuwkerke, Bailleul, Saint Jans Cappel, Meteren, Fletre, Caestre, Saint Sylvestre Cappel, Cassel, Terdeghem, Steenvoorde, Boeschepe, Mont Noir, Loker, Dranouter, Nieuwkerke, La Hutte, Ploegsteert, Le Bizet, Armentières.