Un parcours piquant, la Francis Caron, proposée par le BAZ Carvin laisse des traces… dans les jambes.
Il fallait y croire, les organisateurs y ont crû et ont maintenu l’organisation de la Francis Caron. Contre toutes les prévisions, la météo leur a donné raison. Temps sec et pratiquement pas de vent ce dimanche matin.
Si l’air était sec, il en allait différemment du sol franchement gras et boueux par endroits dans les parties planes, de quoi bien encrasser les crampons et glisser dans les montées. Des montées, il y en avait, jamais bien longues mais suffisamment raides pour obliger à mouliner sérieusement. A cela, s’ajoutait un tracé sinueux appelant de fréquentes reprises. Bref du VTT.
Pour le vététiste ascendant tout chemin que je suis, ce fut un parcours exigeant. J’étais, après le second pointage, prêt à bloquer mon compteur à deux tours. Finalement, parvenu au ravitaillement, quelques tranches de cake aux pépites de chocolat et la présence d’autres cyclistes prêts à s’engager sur un troisième tour me remirent en selle. Je parvins au contrôle avant sa fermeture mais dûs être un des derniers.
Côté organisation, le circuit était bien fléché, l’accueil chaleureux et le ravitaillement consistant.
Une randonnée à conseiller.
Sollicité par ce parcours technique, j’ai modéré mon ardeur photographique.
La trace du tour disponible sur Openrunner
Freddy à gauche fera le parcours sur un vélo cyclocross, chapeau bas vu le profil du circuit et l’état du terrain.
Plaque encore rutilante, peut-être la reverrez plus crottée dans les photos du club prises au dernier pointage.
Départ en ligne à 8h30, ce n’est pas une course mais, franchement gamins, nos amis vététistes font comme si.
C’est parti.
Pointage en haut du Terril de l’Horloge.
Premier tour accompli et ravitaillement.
Le BAZ Carvin nous souhaite bonne route et bon appétit.
Court arrêt au deuxième tour.
C’est parti pour le troisième tour
Nous étions 66 vététistes l’an dernier si je me réfère à mes archives. Belle progression.
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Sans doute lassées par le défilé des cyclistes durant toute la saison, les vaches regardèrent d’un air distrait et distant le passage de la Chicorée Classic organisée par le CC Orchies.
Prenez une Orchésienne bien mûre, parsemez de quelques cuillères de chicorée et vous obtenez une Chicorée Classic.
Changement de nom mais également de formule car si les précédentes éditions étaient consacrées au seul VTT, le spectre des activités s’est élargi avec des parcours route, un parcours gravel et de la marche.
La formule a plu puisque, toutes activités confondues, nous étions plus de mille (1043 selon les sources présidentielles) à participer.
Côté VTT, pas de changement notable avec 3 distances et le terril de Rieulay toujours aussi plaisant à parcourir.
Après les pluies de ces derniers jours et notamment de la veille, on pouvait craindre des chemins détrempés. Finalement il n’en fut rien sur la très grande majorité du parcours avec un terrain gras par endroits mais rien d’horrible.
In cauda venenum, seul un court passage d’environ un kilomètre, juste avant le croisement avec la D 957 peu avant l’arrivée, était particulièrement crade.
Le CC Orchies est resté fidèle à ses pratiques en matière d’organisation : accueil chaleureux, excellent fléchage et ravitaillement de qualité.
Cette année, une surprise à l’arrivée que vous découvrirez à la fin de la seconde partie.
Le temps gris mais sec autorisait des prises de vues dans des conditions acceptables, avec l’avantage de ne pas trop devoir se soucier de l’exposition.
La trace du 50km que vous pouvez retrouver sur Openrunner.
Un accueil bien organisé et peut-être un changement de lieu en 2024 pour plus d’espace.
Bien que sympathique, la banderole ne nous était pas destinée et nous n’étions pas assignés à résidence.
Les amateurs auront reconnu le Ôle de Diôle. Mais les deux porteurs du maillot m’indiquèrent boire également de la Chicorée.
C’est marqué, mais c’est toujours rassurant de demander à un organisateur.
Comme dans de nombreux brevets désormais, le bracelet remplace le second volet du bulletin d’inscription que l’on remettait à l’arrivée. Certains clubs se contentent du seul bracelet, mais c’est prendre des risques en matière d’assurance.
Les Diôlois avant le départ.
Des codes couleurs permettaient de différencier des variantes sur le terril selon la difficulté.
La chaîne d’accueil du retour en cours d’installation.
Avant la boue.
Route, marche, VTT, c’est parti, suivez les flèches. Pour le gravel, seule une trace gpx était fournie.
Premier secteur pavé.
Pas vraiment d’autre solution que de descendre de sa machine pour enjamber ce saule déraciné.
Elégant mouvement de jambe.
Deuxième secteur pavé, bien roulant. A propos, Paris-Roubaix Cyclotourisme, c’est le 5 mai 2024 (version route cette année).
Sur le terril de Rieulay.
Ca cale dans un passage rouge (la photo ne rend pas bien compte de la pente, mais pas sûr que quelqu’un ait réussi à le franchir. Le terrain, particulièrement meuble, n’offrait aucune accroche.
Là c’est plus facile.
PAS DE CASQUE. PAS PRUDENT DU TOUT.
Tel le général pendant la bataille, Jean-Marc (à gauche) veille sur ses Renards.
Fraicheur et lumière sur la Pévèle, pour ce 5ème Rayon automnal organisé par l’Entente Cycliste Faches Thumesnil Ronchin.
Il faisait franchement frais ce dimanche matin pour rejoindre Vendeville et seule la promesse d’un temps radieux et ensoleillé incitait à s’arracher à la douillette douceur de la salle où se tenait l’inscription.
Si les parties exposées au soleil étaient réchauffantes, le moindre passage à l’ombre s’accompagnait d’un effet réfrigérant qui dut être encore plus marqué au retour, avec un vent défavorable porteur de froidures polaires.
La formulation hypothétique, s’agissant de l’effet du vent au retour, s’explique par le fait que, engagé sur le 90 km, j’interromprai un peu après le premier ravitaillement mon parcours pour cause de crevaison.
Parti contre toute habitude avec une seule chambre à air de secours, qui plus est déjà réparée, un trou rendu peu visible par le contre-jour me rendit Gros-jean comme débutant, la chambre à air dite de secours n’en étant d’aucun.
Rustines et colles furent inutiles ne parvenant pas à repérer le trou de la chambre indélicate ni le pincement de l’autre, faute de pouvoir la gonfler.
Orchies et sa gare n’étaient pas trop loin et moyennant quelques gonflages et une progression en danseuse tout le poids sur l’avant, je parvins à rejoindre cette dernière et prendre un TER.
Reste la trace pour refaire ce parcours que vous pouvez également parcourir en suivant les flèches roses. Mais ne partez pas trop tôt, car avec le soleil de face il n’est pas toujours aisé de les repérer.
Belle lumière pour photographier, ce que je fis dans les limites de ma progression.