12ème étape : Annemasse – Montagny les Lanches

Superbe étape que ce retour vers Annecy, contrastant en tout point avec celle de la veille. A la pluie succédait un ciel azuréen, à la circulation intense, le calme des routes dites secondaires.
Début en fanfare avec la montée du Saleve. 13 km d’ascension en forêt avec par endroits de beaux points de vue en guise d’apéritif ou d’encouragement. Car si la pente moyenne est de 6% , celle-ci comporte au milieu de l’ascension un passage de 2 à 3 km à 9% et parfois plus. Pour la seconde fois, j’ai du sortir mon pignon de 34 pour négocier une portion franchement raide.
Le panorama au sommet récompense la sueur versée avec une large vue sur la chaîne du Mont Blanc. La suite de l’itinéraire vers Annecy se fera par des routes vallonnées mais sans excès, laissant à voir la campagne environnante. Cerise sur le gâteau, alors que je désespérais de trouver une place de camping, je découvrirai par hasard à Manchy le pré ombragé d’un charmant camping a la ferme.



















13ème étape : Montagny les Lanches – Culoz

Etape tranquille que celle-ci de par sa distance et un dénivelé modéré.
Côté dénivelé, le Col du Clergeon est au programme. La pente moyenne est de 5% mais comme souvent, il ne faut pas se fier à la moyenne. Après un début plutôt tranquille la pente se raidit sans la seconde moitié, mais sur une courte distance. Cette partie se déroule par ailleurs en forêt sur une route peu fréquentée.
Culoz marque l’une des extrémités de l’itinéraire officiel de la Grande Traversée du Jura. J’avais prévu d’y passer et de poursuivre ma route en suivant la GTJ. C’était compter sans la Maison du vélo qui attisa ma curiosité et me fit découvrir que, le lendemain, l’accès au Grand Colombier était réservé aux cyclistes.
Je n’avais pas prévu de franchir ce col, m’en tenant à l’origine au tracé officiel de la GTJ. L’accès restreint aux cyclistes constituait une opportunité à saisir et qui ne me retarderait pas vraiment. S’offraient alors deux perspectives : franchir le col et rejoindre l’itinéraire un peu plus loin, ou faire l’ascension sans sacoches et poursuivre ma route. Je retins cette seconde option étant convenu de laisser mes bagages à la Maison du vélo qui co-organisait l’évènement le temps de l’aller-retour.
Ce fut donc une après-midi sieste qui s’en suivit pour cause d’étape raccourcie.











A suivre.
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