Le pavé de Gruson, moins mythique mais aussi moins fréquenté que celui qui conduit au Carrefour de l’arbre.
En vacances, pas de brevet ce dimanche. Petit retour en arrière avec quelques photos de l’édition 2015 de Paris Roubaix. J’espère revenir de ce séjour Gardois avec un ou deux articles propres à alimenter ce blog et des idées de randonnées.
J’avais imaginé un dispositif photographique sophistiqué pour « couvrir » ce Paris Roubaix. En complément des prises de vues faites avec mon reflex, j’avais prévu de monter la gopro sur un bras extensible (dont on se sert pour peindre les plafonds) le dit bras devant être fixé sur le bas côté à l’aide de haubans. Je n’étais pas peu fier de mon installation les haubans étant constitués par des vieux tendeurs de tente, satisfait de pouvoir démontrer ainsi à ma femme que les divers objets pouvant toujours servir et qui de son point de vue encombrent inutilement notre cave finissent par trouver une destination.
J’avais testé avec succès l’installation dans le jardin, télécommande à distance de la gopro par le smartphone comprise.
Une fois encore trahi par la technique, il n’en aura pas été ainsi. Alors que j’avais photographié sans difficulté le matin même lors du brevet de Neuville en Ferrain, mon Pentax refusera obstinément de fonctionner, le miroir restant bloqué en position ouverte.
Je me rabattrai donc sur une prise de vue à l’aveugle, la gopro tenue en main. Si la très courte focale permet de cadrer sans trop de souci, elle produit par contre des déformations et la cadence d’une image par seconde que j’avais sélectionnée s’est révélée un peu trop lente.
Malgré mon dépit, j’ai pris comme les années précédentes plaisir à retrouver l’ambiance qui entoure cette manifestation avec un public peut-être un peu moins « mordu » et nombreux (?) que les années précédentes.
Quelques images rescapées de mon désastre technologique.
Conditions idéales pour attendre le passage des coureurs. Soleil et douceur de l’air sont au rendez-vous.
15 km de l’arrivée, ainsi que l’attestent les panneaux.
Les drapeaux plus ou moins grands…
Les britanniques bien représentés sur ce secteur.
Pas de Lion des Flandres, triomphant, surprenant.
Petit tour vers le carrefour de l’arbre.
Les spectateurs sont plus nombreux.
J’abandonne tout espoir de trouver une place correcte pour photographier.
Et je retourne vers le secteur pavé contigu.
Un timide Lion des Flandres se cache derrière le drapeau belge.
L’attente.
Récupération d’une roue dans le coffre arrière.
Question roues, Mavic a ce qu’il faut.
Et voila l’homme de tête.
Il finira autour de la vingtième place.