
Wasquehal ou Phalempin ? Des prévisions météo annonçant de la pluie m’auront fait choisir le plus proche. C’est donc vers Wasquehal et que je me dirigeai ce dimanche matin. Depuis mon lever, j’épiais le bruit des gouttes tombant sur la verrière afin de mesurer la fréquence et l’intensité des ondées qui succédaient aux orages nocturnes. Rien d’affreux.
C’est néanmoins sous une bruine soutenue que je démarrai. Si j’en avais eu, la pensée des organisateurs attendant le cycliste aurait suffit à vaincre mes hésitations. De fait, à 7h30 la salle est pratiquement vide et l’on peut encore compter les inscrits sur les doigts de la main. Les organisateurs font contre mauvaise fortune bon coeur et l’accueil demeure bon enfant malgré de faibles perspectives de fréquentation.
La pluie a cessé et j’enlève les manches amovibles de mon coupe vent avant de partir pour le 105 km. Je n’en aurai pas fait un que je devrai les remettre, sous le déluge qui s’abat d’un coup.
La première demi-heure se passe sous une forte pluie et mon coupe vent commence à montrer ses limites en matière d’étanchéité. Je me prends à penser que si le temps n’évolue pas, le 80 km pourra constituer un plan B honorable. Mais aussitôt me revient en mémoire l’aphorisme « L’espoir d’une éclaircie fait avancer le cycliste » (Cf. article du 15/05/2010, L’espoir d’une éclaircie). Celle-ci viendra à l’approche du Mont Saint Aubert et, au ravitaillement de Thimougies, j’ôtai mon coupe-vent pour ne plus le remettre jusqu’au terme de cette randonnée.
A l’arrivée le décompte des participants affiche 173, juste de quoi rentrer dans les frais. A défaut de gagner à la tombola, bien dotée par ailleurs, le petit nombre d’inscrits m’aura permis de profiter d’un hot-dog à deux saucisses. De quoi faire des jaloux.
Le parcours se dirige vers les Frasnes, mais les organisateurs ont privilégié un parcours roulant, sans trop de dénivelé et avec de longues lignes droites, la seule vraie difficulté étant le Trou Robin. Ceci crée un peu de nouveauté et si l’on retrouve à plusieurs endroits les traces des brevets d’Anstaing ou de Lys-lez-Lannoy, le circuit présente une certaine originalité.
Les points de passage sont les suivants : Wasquehal, Croix, Hem, Toufflers, Néchin, Bailleul, Rumilies, Havines, Beclerc, Thimougies, Montroeuil au bois, Herquegies, Moustier, Anvaing, Cordes, Velaines, Mourcourt, Pecq, Leers Nord, Leers, Lys-Lez-Lannoy, Lannoy, Hem, Croix, Wasquehal.
Le balisage est constitué d’un W blanc que l’on peut suivre à partir de la salle du Noir Bonnet, 123 rue Emile Delette.


