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Uffholz – Mons en Baroeul (1ère étape Uffholz – Remiremont)

Prologue

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Hartmannswiller, dans la plaine d’Alsace, en route vers Uffholz.

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A défaut du climat (cf. plus bas), les vosgiens partagent avec les italiens le goût des maisons peintes.

23 août

Réveil ce lundi matin sous un ciel gris. Après une journée de dimanche étouffante, il a plu durant la nuit et le temps demeure chaud et humide. D’Uffholz, on est très vite dans le vif du sujet. Les huit premiers kilomètres montent régulièrement avec une pente moyenne d’un peu plus de 6% et des passages à deux chiffres. Difficile dans un premier temps de trouver le rythme. Avec un vélo chargé et du dénivelé, je me retrouve dans une configuration peu habituelle et il me faut lutter contre la tentation d’adopter une cadence trop rapide. J’observe avec inquiétude le compte à rebours des pignons. J’arrive heureusement à stabiliser mon allure après quelques kilomètres. Ce début un peu chaotique me conduit à une certaine humilité quant à d’ambitieux projets de randonnée alpestre.

L’avantage de ce temps maussade est l’absence de circulation. J’échappe notamment au défilé de motos observé la veille. A lire les panneaux du Conseil Général incitant les motards à la prudence, j’en déduis que certains ont tendance à utiliser cette portion de la route des crêtes pour pratiquer la course de côtes.

Ce n’est pas mon cas, et mettrai une heure à parcourir les 10 premiers kilomètres. Dans l’intervalle, la pluie s’est invitée ainsi que le vent. Après quelques kilomètres moins pentus, débute la montée au Ballon d’Alsace. Il faut croire je me suis habitué à ces nouvelles conditions de route car les sept kilomètres qui mènent au sommet me paraîtront moins durs, alors que la pente moyenne est plus forte.

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Entre deux montées vers le Ballon d’Alsace

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Je commence une série de photos « Mon vélo à… ». Celle-ci s’intitule Mon vélo au Ballon d’Alsace. Original non ?

Je prends quelques photos, plus pour témoigner de l’ambiance que pour la somptuosité du paysage. Alors que je m’apprête à entamer la descente vers le Markstein, débute une averse qui me conduit à m’abriter dans « le » snack-bar de l’endroit au nom évocateur de « La vue des Alpes ». En fait de vue, ce sera de celle des géraniums de la terrasse derrière une vitre mouillée dont je pourrai profiter, car, au delà, difficile de distinguer quelque chose.

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Avant la descente et avant l’averse.

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La vue des Alpes.

J’attendrai trois quart d’heures que la pluie s’atténue, à défaut de cesser, pour poursuivre et entreprendre la descente vers le Markstein. Malgré un maillot, un blouson et un coupe-vent, j’ai des frissons et me prends à penser avec nostalgie à la douceur italienne que je goûtais la veille encore.

Arrivé au Markstein, le brouillard se fait plus intense et j’allume feux avant et arrière. Je commence à douter de la faisabilité de l’étape prévue le vent étant également soutenu. C’est dans ces dispositions peu enthousiastes que je reprends l’ascension. En fait le plus dur est fait et, assez vite, je réalise que je suis sur les crêtes. Le vent faiblit et un début d’éclaircie procure un peu d’horizon.

Ce ne sont pas les perspectives ensoleillées dont j’avais le souvenir et que j’attendais, mais il fait désormais sec et les bancs de nuages qui rampent alentour créent une ambiance intéressante bien qu’automnale. Je croise des randonneurs pédestres aperçus au Ballon d’Alsace avant le déluge et qui ont rejoint le départ de leur balade en voiture. Petit signe de connivence. Côté cyclos je n’apercevrai qu’un couple en tandem.

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Je confirme, nous sommes bien le 23 AOUT.

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O Tannenbaum, O Tannenbaum, wie gründ sind deine Blätter.

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 L’éclaircie s’amorce très doucement.

Parvenu au Honeck, je la joue petits mollets et descends vers Xonrupt-Longemer. La piètre visibilité et quelques nuages menaçants me font renoncer à rejoindre le sommet. De fait, je subirai de nouveau quelques précipitations mais finalement modestes.

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La route qui conduit à Gérardmeer est bien roulante et j’y parviens alors que l’éclaircie s’affirme me permettant un pique-nique sur le bord du lac.

Au terme de cette halte, départ vers Sapois. Après une montée assez rude en forêt suit une descente régulière où l’odeur de fumure remplace progressivement celle des sapins.

A Vagney, je rejoins la Route verte des Vosges qui suit le tracé d’une ancienne voie de chemin de fer et conduit directement à Remiremont.

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Une voie verte comme on aimerait en voir prospérer.

Il faudra encore appuyer sur les pédales pour parvenir à la chambre d’hôte que j’ai réservée et qui se trouve en pleine nature à la sortie de la ville.

Je comprends que le Guide du Routard conseille cet hébergement. Accueil chaleureux, chambre confortable, cuisine très bien équipée et petit déjeuner copieux font de la ferme du Grand Bienfaisy une halte idéale.

Vous pouvez consulter le site http://www.legrandbienfaisy.fr

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Vue de la fenêtre de ma chambre.

Topo

Le tracé du parcours (prévu) est consultable sur Openrunner

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La première étape part d’Uffholz et rejoint Remiremont en passant par la Route des crêtes.

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Longueur : 95 km

Vers la 2ème étape.

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