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Cyclotourisme

Pavé de Gruson – Paris Roubaix 2013 (1ère partie)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le carrefour de l’arbre ? Suivez les flèches jaunes.

Il fallait arriver tôt ce dimanche 7 avril pour être sûr de voir passer les coureurs car ceux-ci avaient mené bon train et disposaient, pour les premiers, de vingt minutes d’avance sur l’horaire le plus optimiste fourni par les organisateurs.

Je ne fus pas pris au dépourvu car j’avais choisi d’arriver à l’heure pour voir passer la caravane. Il faut l’avouer, ce qui me plaît dans Paris-Roubaix c’est davantage l »ambiance qui l’entoure que le passage des coureurs, réduit finalement à peu de temps.

C’est en effet un spectacle en soi que d’observer les spectateurs dans leur diversité.

Il y a bien sûr des cyclistes. Certains, clones de leurs idoles, arborant tenues colorées et vélos high-tech côtoient de vieux randonneurs aux sacoches usagées. Des cyclistes urbains poussent leurs V-Lille jusque sur les pavés. Plus loin, ce sont des petites familles venues, un parent devant, l’autre derrière.

Les piétons offrent des visages tout aussi différents. Il y a les sonorisés, le transistor, comme on disait dans ma jeunesse, collé à l’oreille ; les solitaires ; les grégaires option barbecue ou bière sandwich ; les bobos venus s’encanailler sur les bords du pavé ; les patriotiques de leurs couleurs drapés.

Dans les motorisés, stationnant sur le bas côté, se croisent les télévisés, le groupe électrogène placé à bonne distance de leur véhicule qui abrite le petit écran. Le camping car offre c’est certain le confort maximum et pour certains un observatoire idéal.

J’avais cette année, après deux éditions sur le secteur de Willems à Hem, opté pour le secteur n°3, dit de Gruson, que les coureurs enchaînent juste après le Carrefour de l’arbre.

De Lille, l’accès à Gruson, se fait sans problème en passant par Bouvines.

Ayant de l’avance, j’en profitai pour flâner jusqu’au mythique carrefour où trônait un écran géant aux couleurs de la Région Nord Pas de Calais, retransmettant la course. Par un temps ensoleillé et doux, la foule était nombreuse assise sur l’herbe pour suivre l’approche des coureurs.

Revenu sur le secteur n°3, je n’eus pas de mal à trouver un emplacement, la fréquentation étant moindre que dans d’autres sections. J’optai pour le côté sous le vent qui exposait à la poussière mais se révélait plus intéressant en termes d’éclairage.

Avant l’heure prévue, les hélicoptères annonciateurs de la course faisaient entendre leur vrombissement, suivis de peu par motards et voitures suiveuses. Ce fut finalement les encouragements des supporters qui signalèrent le passage imminent des deux hommes de tête, qu’une fois de plus je ne parvins pas à saisir avec netteté. La suite en photos…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les drapeaux flamands demeurent nettement majoritaires dans le paysage

Ce qui ne dissuade pas l’affichage d’autres préférences.

A pied ou en vélo de nombreux spectateurs convergent vers le Carrefour de l’Arbre.

Régionalisme et pramagtisme…

… font le bon supporter…

… auxquels certains ajoutent le Jupilérisme.

Premier soleil printanier.

Court passage goudronné entre deux secteurs pavés.

Le Carrefour de l’arbre encore calme.

Dure condition du vélo domestique que de demeurer enchaîné alors passeront bientôt de rapides coursiers.

D’autres coursiers étaient aussi présents.

Mieux qu’à la maison.

La caravane passe.

Dans la famille cycliste je demande…

L’homme invisible était là aussi.

Ca y est, ils arrivent !

FIN DE LA PREMIERE PARTIE

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