« Les feuilles mortes se ramassent à la pelle ». Quelques édiles devraient s’en souvenir, les bas côtés de certaines voies et donc les pistes cyclables souvent cantonnées à cette partie de la chaussée, étant impropres à la circulation vélocypédique, enfouis sous une épaisse couche de feuillage.
Un vrai temps de Toussaint pour ce dimanche 1er novembre. Une épaisse couverture nuageuse ne laissait filtrer aucun rayon propre à soudain faire ressortir une tâche colorée dans la grisaille. Il fallait donc des lunettes à verres teintés pour ne pas se jeter dans le premier canal venu. Le choix des verres jaunes était particulièrement approprié pour déboucher un peu l’horizon et donner l’illusion d’un temps lumineux à défaut de radieux.
Empruntant des bouts de brevets divers dont le flêchage a résisté aux intempéries, je me suis fabriqué un circuit me conduisant au Mont Saint Aubert où j’ai mangé ma barre de céréales le long d’une haie à l’abri du vent.
Une cense que j’avais repérée, emporté dans la descente au retour d’un brevet. Je reviendrai de nouveau un jour de meilleur temps.