Je concluais un premier article sur le thème de l’habillement du cycliste par un constat d’échec. Par grand froid, j’avais toujours mes petites mimines gelées, limite bâtonnets de poisson surgelés. Manifestement, les gants vendus comme « d’hiver » dans une grande surface spécialisée dans les articles sportifs ne l’étaient que sous des latitudes plus méridionales. Dès que l’on approche du zéro et pour peu qu’il y ait du vent, le froid pénètre, ce malgré un paire de gants de soie en sus. Avant d’investir dans une nouvelle paire plus adaptée au septentrion, j’ai essayé les gants de ski. J’y avais déjà pensé mais renoncé craignant qu’ils fussent peu ergonomiques et peu seyants. Car à quoi bon enfiler des cuissards moulants pour se retrouver avec des mains de yeti. J’imaginais les commentaires : « Eh, Mickey à vélo ».
Bien m’en a pris de dépasser cette futile appréhension. C’est le bonheur!!!
Le vent reste à la porte, les manchettes recouvrent le poignet du blouson, le sytème de serrage et déserrage permet de les ôter et de les remettre facilement et, enfin, la lanière les laisse attachés au poignet sans se demander à chaque fois comment ne pas les faire tomber. Ces deux dernières caractéristiques sont très pratiques pour le cycliste photographe. La seconde demande néanmoins un peu d’attention lors des haltes pipi (je parle pour les messieurs bien sûr, pour les dames je ne sais pas).
Mes craintes esthétiques et pratiques se sont révélées infondées, pas de problème pour changer de vitesse ou freiner.
A conseiller donc. Il ne me reste plus qu’à parfaire l’isolation des pieds. J’y réfléchis sans attendre
Malgré leur petit air penché et les cheveux en bataille en ce début d’année, il s’agit bien de saules tétards et non de saules fêtards
Deux autres moins penchés
A l’horizon, le Mont Kemmel
Une réponse sur « Se vêtir à vélo (2) »
De très jolies photos. Le seul dommage c’est que l’on ne peut pas les agrandir. Avec le gestionnaire du monde.fr c’est assez facile, vous verrez
Cordialement
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