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Se vêtir à vélo voyons voir…

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 De Gruson à Bouvines, le soleil généreux compense heureusement le vent froid.

-3°c affichés par la sonde extérieure, un ciel sans nuage et un vent certain. Pas d’hésitation sur la tenue : avant de sortir, il faudra bien te couvrir.

Ce n’est pas toujours aussi simple de choisir la tenue idoine. Plus compliqué en tout cas qu’en course à pied. Le type de déplacement et l’amplitude horaire des sorties expliquent sans doute cette difficulté.

Hormis sur les distances d’ultrafond ou les raids, la course à pied répond pour l’essentiel aux règles de la tragédie classique : unité de lieu, de temps et d’action et se pratique donc dans un environnement météorologique le plus souvent homogène. Par ailleurs, la vitesse linéaire étant moins élevée qu’en vélo, on a vite chaud et, si l’on supporte d’avoir parfois un peu froid au démarrage, on atteint rapidement une température constante qui permet de faire toute la course avec la même tenue.

En vélo, c’est un peu différent. Entre le départ à l’aube (à la belle saison) et la fin de la sortie vers 13 heures, le thermomètre enregistre parfois des écarts sensibles de température que des différences d’altitude peuvent également amplifier. Difficile donc de trouver la tenue qui permettra de faire face de façon optimale à tous les moments de la sortie.

Voici mes tenues « type » :

En été : cuissard court et maillot à manches courtes. Pour les départs, suivant la distance, la température prévue et les ravitaillements possibles j’utilise un coupe-vent que je stocke sur un des deux porte-bidons (j’ai toujours trop de choses dans les poches du maillot). Si je pense avoir besoin des deux bidons, la feuille de journal est encore ce qui est plus pratique. J’utilise également par fois un coupe-vent sans manche. Je n’ai jamais essayé les manchettes.

En demi-saison : le cuissard corsaire est un bon compromis que je préfère aux jambières. Le gilet à manche longue en tout début de saison ou à l’automne est agréable, mais il faut être sûr de pouvoir le garder toute la sortie car il est assez peu pratique à ranger. Le coupe-vent sans manche est également bien adapté.

En hiver : cuissard long, et blouson épais avec, selon le cas, maillot à manches courtes ou longues, voire les deux par temps très froid comme ce matin. Les sur-chaussures s’imposent. Côté tête, j’ai profité des soldes pour acheter un bonnet peu épais qui peut se porter sous le casque. Je ne l’ai pas porté par des températures trop négatives, mais j’en suis pour l’instant satisfait. C’est plus confortable que le bonnet ou le bandeau et, malgré sa faible épaisseur, cela protège du froid. J’ajoute également un tour de cou en fonction de la température.

Pour les mains, je mets des gants de soie et des gants de vélo d’hiver. Mais je ne trouve pas ça très satisfaisant et j’ai souvent les doigts gelés.

Voilà, voilou, vous savez tout.

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Les épingles à nourrice (épilogue)

Dimanche matin départ pour le Trail Bullygeois des Poilus. Rentré de vacances la veille au soir, tard. Préparation des affaires un peu rapide le matin. Vous devinez la suite, une fois parti je réalise que je n’ai pas pris d’épingles à nourrice.

Idée : toujours laisser un jeu d’épingles à nourrice dans la voiture, au cas où.

Une fois sur place j’interroge un des organisateurs. Pas de chance, il y en avait eu mais il n’y en a plus. Qu’à cela ne tienne, un de ses collègues me dit de ne pas bouger, il pense qu’il en a un jeu … dans sa voiture.

De fait il me ramène 5 épingles à nourrice.

Résolution : je laisse ces épingles dans la voiture après la course.

Entendu en me préparant : un coureur en interroge un autre.

– « Tu n’aurais pas des épingles à nourrice en trop ? »

J’étais prêt à partager mais ce fut inutile, l’autre coureur étant manifestement largement pourvu.

C’est sûr, les épingles à nourrice sont un réel problème. Qu’en pensent les candidats à l’élection présidentielle?

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Recette de pain d'épice

Pour le coureur à la recherche d’une petite douceur avant ou après l’effort, voici une recette de pain d’épice rapide et pas trop compliquée à réaliser.

Ingrédients :

– 225 g de farine de seigle ou de blé

– 25 cl de miel liquide non chauffé

– 30 g de poudre d’amande

– 1/2 cuillière à café de levure chimique

– 1/4 cuillière à café de bicarbonate de soude

– 1 cuillière à café de cannelle

– 1/2 cuillière à café de gingembre en poudre

– 1 cuillière à café de graines de fenouil

– 1 zeste de citron

– 1 zeste d’orange

Préparation

– Mélanger le miel et la farine jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène et laisser reposer pendant au moins une heure.

– Ajouter ensuite tous les ingrédients et malaxer pendant 5 à 10 mn en mouillant légèrement les mains de façon à obtenir une pâte onctueuse.

– Faire cuire pendant 35 mn dans un four (milieu) à 180°C .

Mes trucs

Pour ce qui est du mouillage de la pâte je n’ai jamais mesuré (entre 5 et 10 cl). J’utilise du lait tiède Faut essayer. Comme il est souvent dit dans le Kamasutra « seule la pratique peut l’apprendre ».

Pour éviter que la croûte ne soit trop cuite voire brûlée, je remplis la lèche frite d’eau ce qui augmente l’humidité du four et subséquemment de la croûte.

Si vous utilisez de la farine de seigle, patientez un jour avant de vous goinfrer. Sinon attendez juste que cela refroidisse.

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Le dossard

La pose du dossard est un élément clé de la course.

Premier principe : bien l’attacher

Je ne le répèterai jamais assez un dossard qui prend le vent c’est des secondes en plus (Cf. l’article sur les épingles à nourrice).

Deuxième principe : le centrer

Un dossard mal centré et c’est une jambe qui travaille plus que l’autre avec à terme ses conséquences physiologiques.

Troisième principe : abaisser le centre de gravité

Personnellement je place mon dossard de façon à ce que le bord inférieur soit le plus proche possible du bas du maillot. Cette position contribue à abaisser le centre de gravité d’où une vitesse plus grande possible dans les virages.

Autre effet non négligeable, cela permet également de limiter l’amplitude des déplacements latéraux du mailot et ainsi les frottements. C’est, je trouve, un moyen efficace (avec une onction de Biafine) de prévenir la tétonite qui guette le coureur sur les longues distances.

Quatrième principe : prendre le temps de bien le poser

Le mieux est d’épingler le dossard sur le maillot après l’avoir posé à plat. Vous pourrez ainsi parfaitement maîtriser le positionnement horizontal et vertical.