
Cette randonnée a été réalisée en septembre 2021. C’est un itinéraire personnel fruit des circonstances et qui, à défaut de donner l’envie de le suivre exactement, incitera peut-être à parcourir les petites routes des Cévennes.
Le prétexte de cette balade, effectuée avec mon frère, était de rejoindre Saint-André-de-Valborgne, petit village au bord du Gardon de Saint-Jean, attaché à notre enfance.
C’est un tracé vallonné sans difficulté majeure, seul le Col de Peyrefiche présentant dans le sens où nous l’avons franchi des passages à plus de 10%. Il emprunte pour l’essentiel des routes peu fréquentées et pittoresques.
Compte tenu du temps disponible et souhaitant minimiser le déplacement en voiture, le départ fut fixé à Notre Dame de Londres. Un départ de Ganges, point de passage commun à l’aller et au retour, permet de réduire le kilométrage (125 km) et d’envisager cette boucle sur la journée.
Départ donc de Notre Dame de Londres. Une courte montée permet de s’échauffer avant de redescendre vers la vallée de l’Hérault que l’on franchit sur un imposant pont de pierre.
De là, un cheminement relativement rectiligne conduit à Ganges. Malgré le faible dénivelé, on ne franchit pas moins un premier col, celui de La Cyre, perceptible davantage sur la carte que sur le terrain.
A partir de Ganges, la route s’élève régulièrement jusque Saint Martial suivant peu ou prou les méandres du Reitord.
A Saint Martial, s’amorce la montée vers le col de La Peyrade, suivi par celui de Bès et enfin de l’Asclier. Puis longue descente vers Saumane d’où nous suivons la route remontant la vallée du Gardon en direction de Saint André de Valborgne.
Une première variante est possible peu après le cole de l’Asclier qui fait rejoindre Saumane en passant par l’Estrechure. Une seconde à la sortie de Saumane qui grimpe vers Saint-Roman-de-Tousque pour suivre la Corniche des Cévennes jusque Le Pompidou et là descendre vers Saint-André-de-Valborgne. Quelques kilomètres et un peu de dénivelé supplémentaires.
Le village est en fête et après avoir revu quelques lieux emblématiques nous y faisons une halte réhydratation prolongée avant d’entamer les deux derniers cols de la journée, celui de l’Espinas et le Col du Pas. Des deux, seul le premier compte vraiment, le second étant distant de quelques kilomètres en léger faux plat descendant. S’amorce la descente vers Valleraugue terme de notre première journée.
Départ à la fraiche, en suivant tranquillement la rivière que l’on quitte au Mazet pour entreprendre l’ascension du col de Peyrefiche puis des Vieilles filles.
La pente est régulière, plus soutenue dans la seconde moitié. La descente vers Le Vigan sera ralentie par la petite bosse du col des Mourèzes. Apres le Vigan, un peu de dénivelé nous attend pour rejoindre la vallée de la Vis qui se jette dans l’Hérault à Ganges. L’itinéraire ramenant à Notre Dame de Londres, plus court que celui de l’aller, suit une voie plus passante mais disposant d’une large bande cyclable.
Epilogue : Alors que les photos qui suivent donnent à voir des cours d’eau ténus, le week-suivant connaîtra de fortes inondations en raison d’abondants orages.




































































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