
Au sommet du col d’Agnès, un des beaux points de vue de cette randonnée autour de Tarascon sur Ariège.
Après presque six mois d’interruption, reprise des publications de ce blog. Point de brevet dont on puisse rendre compte, pas de nouvel itinéraire, j’avais pour projet de mettre en ligne le récit d’anciennes randonnées demeurées inédites. Mais l’érosion de la mémoire réduit à peau de chagrin les commentaires et l’entreprise fit long feu.
Vinrent heureusement les vacances qui apportèrent un salutaire dépaysement s’agissant de mon actualité cyclotouriste.
Pour commencer, un petit tour en Ariège avec une randonnée de mise en forme avant un parcours de plus grande ampleur devant me conduire de Valence à Lille mais qui s’interrompit avant terme pour raisons mécaniques.
Conçu sur carte, ce tour de 120 kilomètres au départ de Tarascon sur Ariège (Quié plus précisément) tint ses promesses avec ce qu’il faut de dénivelé (2900 m) et de beaux paysages à la clé.
Démarrant dans la vallée du Vicdessos, le circuit emprunte le Port de Lers puis le Col d’Agnès pour atteindre celle du Garbet.
Quinze kilomètres en faux plat montant permettent de s’échauffer jusque Vicdessos. Là démarre la montée vers le Port de Lers, onze kilomètres à 7% avec deux passages à 10%. L’ascension est assez régulière, sur une route peu fréquentée et plutôt ombragée le matin. Vaste point de vue parvenu au col.
Rejoindre le Col d’Agnès ne présente pas de difficulté. Dix kilomètres de descente ininterrompue conduisent ensuite à Aulus les bains. De là, le col de Latrape (5 km à 7% en moyenne) nous fait basculer vers Oust avec une pente bien marquée jusque Sérac.
A Oust, nous attend une quatrième grimpette pour atteindre Massat par le col de Saraillé (9 km à 5% en moyenne). Les deux derniers kilomètres, pratiquement plats et boisées sont particulièrement agréables. Une version courte de cette randonnée consiste à rejoindre Massat directement du Port de Lers.
Dernière difficulté du parcours, le col de Port (12 km à 5% en moyenne). La difficulté provient surtout des kilomètres et du dénivelé déjà accumulés car le col en lui même offre une pente modeste et régulière. Les cinq derniers kilomètres me virent mouliner sans vergogne, goûtant par anticipation les vingt derniers de descente.
Belle balade donc dans des ambiances variées et en majorité sur des axes peu fréquentés.

Le Port de Lers.

Un troupeau de moutons bloque provisoirement le passage.

Toujours et encore la sale manie de certains, plutôt motorisés, de laisser une trace de leur passage. Entre uriner sur le poteau et apposer un autocollant, je ne sais ce qui est le mieux.

La montée du col d’Agnès venant du Port de Lers.

La vallée du Garbet.

Entre Sérac et Oust.

Un col ombragé.



De là, il n’y a plus qu’à se laisser glisser vers Tarascon sur Ariège.
La trace GPS que vous pouvez télécharger sur Openrunner.

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