L’édition 2013 m’avait vu contribuer au déficit de l’assurance maladie avec un poignet cassé. Deux ans et une bonne prise en charge chirurgicale plus tard je parviendrai sans encombre au terme des 127 km.
Beau temps et excellente organisation firent de ce Wallers Roubaix VTT une superbe randonnée. Certes le vélo club cyclotouriste de Roubaix est rompu à l’organisation de manifestions de grande ampleur, il n’en demeure pas moins qu’accueillir près de deux mille participants avec cinq points d’accueil suppose une logistique rigoureuse et une forte mobilisation de bénévoles.
Merci à tous pour ce brevet réussi.
Pour ma part, j’ai cru un moment que ce Wallers Roubaix allait être placé sous le signe des ennuis mécaniques.
Première alerte, samedi matin alors que je m’apprêtais à lubrifier ma chaîne et vérifier quelques réglages de base, le pédalier est complètement bloqué. Roue ôtée, il fallait se rendre à l’évidence, l’origine du problème était le boitier du pédalier complètement grippé. Double surprise car j’avais d’une part soigneusement nettoyé et séché mon VTT, que je ne nettoie jamais au karsher, avant de le remiser dans ma cave et d’autre part celui-ci était pratiquement neuf, l’ayant acheté fin janvier. Je finis par le dégripper mécaniquement et parviens dans un couinement permanent chez mon vélociste (Fallet à Mons) qui confirme le diagnostic et conclut au nécessaire changement du boîtier auquel il se livrera dans l’instant, renvoyant au constructeur la pièce défectueuse.
Seconde alerte, une crevaison entre la gare de Saint Amand les Eaux et Petite forêt où j’avais réservé une chambre. Voulant gonfler la nouvelle chambre à air je découvre que l’embout de ma pompe est démonté. Au milieu de nulle part ou presque je m’imagine déjà devant téléphoner à ma femme de venir avec une autre pompe. Un examen attentif du fond de mon sac me permettra de trouver les pièces manquantes et de pouvoir réparer.
Finalement, la série noire s’arrêtera là et aucun ennui ne sera à déplorer.
Après une courte nuit, départ pour Wallers qui n’est qu’à quelques kilomètres. Le temps est frais et le ciel plutôt gris se découvrira assez vite. Carte et plaque de cadres retirées, il me restera du temps pour photographier l’avant départ, celui-ci étant prévu à sept heures.
Ce dernier est cadencé et je partirai avec la seconde cohorte, désireux de photographier les premiers partants.
Petit tour du site avant de rejoindre la trouée d’Arenberg où les choses sérieuses commencent.
Les participants continuent d’arriver et voitures et camionnettes tractant remorques garnies de vélo, peinent à rejoindre le site.
Le premier tronçon nous conduit à Marchiennes, contrôle et ravitaillement. Secteurs pavés alternent avec chemins agricoles et portions de route.
Voici, en photos, la première partie de cette première étape.
6h30, c’est encore calme du côté des inscriptions.
Quelque problèmes de réglage avec la machine à café.
Ca arrive à pied…
… ou en vélo.
Un peu plus de monde au retrait des cartes.
Pose de plaque de cadre.
Une des nombreuses séances de pose avant le départ.
Premier pointage avant le départ.
C’est parti.
Le tour de site s’achève pour les premiers.
A SUIVRE.