Le vrai défi était cette année le temps. Parti de Lille à 7h00, je n’avais pas fait un kilomètre que les premières gouttes s’écrasaient sur mon blouson. Eparses pendant un temps elles se sont rapidement intensifiées et c’est une pluie quasiment incessante qui m’a abondamment mouillé jusque Berthen, lieu du départ.
Heureusement le vent de sud, annoncé la veille à 30 km/h par Météo France, rendait la chose moins pénible (je précise pour les internautes qui ne sont pas de la région et qui se seraient égarés sur ce blog que Berthen est au nord de Lille).
L’accueil sur place était des plus chaleureux et une tasse de café avec un speculoos redonnait un peu de tonus.
Mouillés mais pas encore crottés les participants s’inscrivent
Il valait mieux, car il ne fallait pas compter sur le soleil pour nous en donner, même s’il a daigné faire quelques apparitions dans le lointain.
Pluie et vent au menu. Le circuit, sinueux, permettait de goûter d’agréables effets de contraste quand, passant d’un tronçon vent de face et pluie dans le visage, nous nous retrouvions tout d’un coup vent de dos. L’inverse malheureusement se produisait également.
Une éclaircie derrière le Mont des Cats et son antenne laissent espérer une amélioration qui se fera désirer
Ravitaillement chaleureux sous l’auvent d’une caravane, au son du carnaval Dunkerquois. Bien qu’un peu tôt en saison c’était, côté météo, un accompagnement de circonstance (je précise pour les internautes qui ne sont pas de la région et qui se seraient égarés sur ce blog que le carnaval se déroulant en février, il peut faire vraiment mauvais).
Mais parlons un peu de l’itinéraire. Les 1100 mètres de dénivelé du circuit de 65 km étaient au rendez-vous, bien que je n’ai pas suivi le parcours dans son intégralité. Constitué de plusieurs boucles faisant repasser au même endroit, j’ai du rater un embranchement.
A voir les flèches jaunes, vertes, oranges et autres indications qui jalonnaient le parcours, on imagine que cela a du représenter un travail titanesque que de baliser les multiples circuits cyclo et VTT proposés.
Côté pile
Côté face
Arrivé précocement, je n’ai pas cherché, vu le temps, à faire du rab et j’ai dégusté la soupe et la planchette : pommes de terre, tartines, Potjevlesch (je précise pour les internautes qui ne sont pas de la région et qui se seraient égarés sur ce blog que le Potjevlesch est une terrine à base de viande de lapin, de poulet et de porc en gelée).
Le retour sur Lille, bien qu’au sec, était un peu pénible avec le vent de trois-quart face.
Comme pour me narguer, les Monts de Flandres étaient alors sous le soleil.
Le Beffroi de Bailleul, pris le même jour… si, si