
Le Bailliage d’Aire sur la Lys, ville étape de ce Lille Hardelot 2019.
Visiteurs à la recherche des habituelles photos de cyclistes en action qui peuplent mes reportages, vous n’en trouverez pas.
La raison ne se trouve ni dans l’ensoleillement, généreux ce dimanche, ni dans un problème technique, les batteries étaient chargées et les cartes mémoire vidées.
Profitant d’une côte bien exposée, je m’apprêtais à une halte photographique, quand me retournant je vis une file continue et compacte de cyclistes. Je fus alors saisi d’une sorte d’abattement et d’un sentiment de vacuité devant cette surabondance de personnages à saisir et enfourchai mon vélo sans même sortir mon appareil
Huit mille participants, c’est trop, pas seulement pour le photographe amateur.
Il faut pourtant noter les efforts des organisateurs pour rendre circulation et ravitaillements plus fluides.
Un départ dès six heures, permit d’éviter les «embouteillages » de début de parcours et les dépassements audacieux de pelotons pressés qui, sans doute, partirent plus tardivement compte tenu de leur moyenne horaire.
Le ravitaillement d’Aire sur la Lys que j’avais connu sur la Grand Place, lors de ma dernière participation en 2017, était localisé de façon plus adaptée sur un terre plein à l’entrée de la ville. Parc à vélo spacieux, stands de ravitaillement en épi, points d’eau pour le remplissage des bidons, sanitaires en nombre garantirent la fluidité et le confort. Il en fut de même à Lumbres.
Cette organisation n »était plus présente à Samer avec un ravitaillement linéaire, d’où la résurgence d’une file d’attente et deux points d’approvisionnement en eau autour desquels s’agglutinaient les cyclistes.
Malgré ces dispositions, difficile par moments de ne pas se croire sur une route d’exode estival. Il en fut ainsi dans la montée du Haut Pichot sur le coup de midi où il fallait slalomer en se gardant des deux côtés pour ne pas voir stopper une progression durement maintenue.
Le parcours reste intéressant surtout dans les deux derniers tiers, mais là encore, on ne fait pas passer huit mille cyclistes là où en en ferait passer deux fois moins.
La sécurité était assurée avec une signalétique avertissant des passages dangereux et une présence de la gendarmerie aux croisements avec des axes de circulations fréquentés.
Si, techniquement, Lille Hardelot reste une randonnée de bon niveau, tant par la qualité du parcours que de l’organisation, la recherche d’une fréquentation élevée lui ôte à mes yeux son intérêt.
Quatre mille participants, serait pour moi un nombre à ne pas dépasser, garantissant par ailleurs l’équilibre économique de l’évènement quand on compare le tarif d’inscription à celui demandé lors d’autres brevets organisés par les clubs, pour des parcours équivalents.

7500 et + si affinités.

L’accent est mis sur la sécurité routière.

Une bétonnière pour expliquer aux cyclistes le champ de vision d’un conducteur de poids lourd.

L’heure du départ et un rappel qui n’est pas qu’à l’usage des automobilistes.

Fini le goulot d’étranglement de la place d’Aire sur la Lys.

Stands en épis favorisent la fluidité du ravitaillement.


Parc à vélo spacieux.

Dommage qu’il n’en fut pas également ainsi à Samer.

Il ne suffit pas de montrer patte blanche. Le bracelet d’identification est requis.

Assistance mécanique.

A Lumbres, du monde mais pas d’encombrements au ravitaillement.


Une réponse sur « Lille Hardelot 2019 »
Merci Eric
Tout est dit dans ton texte, on est passé dans une démesure qui n’a aucun intérêt si ce n’est pas rechercher un bénéfice optimal et par rebond rabaisser l’intérêt de la randonnée du fait d’un trop grand nombre de coureurs et surtout cyclos qui se pensent cyclistes ..
J’ai déclaré forfait cette année pour cette raison et aussi pour un tarif que je trouve bien trop cher eu égard à ce que proposent les clubs locaux .
PS encore merci pour tous tes reportages
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